« On regarde vers le haut »

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Crédit photo : Alain Rauscher

Avant la réception de l’équipe espoir de Villeneuve d’Ascq, ce samedi à la Maison des Sports de Haguenau, le coach des féminines du Basket Nord Alsace (Nationale 2), Olivier Bady, fait le point sur le début de saison.

Olivier Bady, après cinq matches, votre équipe présente un bilan de deux victoires pour trois défaites et pointe au 6e rang (sur 12). Comment analysez-vous cette entame ?

OB : Je pense qu’on est à notre place. On a joué a priori les cinq équipes qui risquent de jouer la montée. On a été archi-dominé à une seule reprise, c’était contre Furdenheim (défaite 50-80). Contre les autres équipes, on a réussi à rivaliser. C’est plutôt encourageant pour une formation qui vient de monter et qui est très jeune.

Lors du dernier match, le 20 octobre, vous l’avez emporté sur le parquet de Wasquehal (65-66) et avez du même coup infligé la première défaite aux Nordistes. Est-ce un succès fondateur ?

OB : On verra… Petit à petit, on arrive à réaliser en match ce qu’on fait à l’entraînement. Les filles travaillent très bien lors des séances et l’état d’esprit est excellent. On a réussi à être constant pendant 40 minutes, notamment sur le plan défensif. On a également fait preuve de rigueur. Depuis le début de saison, on progresse.

« Si on continue à travailler comme ça, on devrait être dans le coup »

En tant que promu, le club a-t-il pour unique objectif le maintien en N2 ?

OB : Cette division est très compliquée. On est douze équipes. Les quatre premières jouent les play-offs pour la montée et le 7e descend*. Il y a donc très peu de marge entre le 7e et le 4e. Il faut donc jouer le haut du tableau pour se maintenir. Entre la montée et la descente, ça peut se jouer sur deux matches donc il ne faut pas gâcher.

Comment vivez-vous cette situation un peu particulière ?

OB : Le projet du club n’est pas juste de se maintenir cette année. On est sur du moyen-long terme. Si jamais on venait à descendre, ça ne serait une catastrophe pour personne. Bien sûr, je ne le souhaite pas et je pense que si on continue à travailler comme ça, on devrait être dans le coup. On regarde vers le haut et on veut être ambitieux. Il y a 15 jours, dans le cinq de départ, on avait une fille de 15 ans et une autre de 16 ans. Il faut donc aussi un peu de temps.

Villeneuve d’Ascq, votre prochain adversaire, est une équipe espoir. Comment abordez-vous cette rencontre ?

OB : C’est une équipe espoir d’un gros club professionnel qui joue l’Euroligue. Ce sont toujours des matches particuliers car ces équipes n’ont aucune pression de montée ou descente. Elles jouent à fond. Ces filles-là ont beaucoup de qualité physique et un potentiel professionnel. A nous de ne pas les laisser prendre confiance car sur des matches comme cela, il ne faut pas se louper.

*Les trois équipes espoirs de la poule (Villeneuve d’Ascq, Saint-Amand et Charleville-Mézières) ne peuvent pas descendre. Avec trois relégations, il faut donc mettre six équipes derrière soi pour éviter le couperet.