Vouloir lier « livres » et « fête », même sans pandémie, c’est déjà un pari ?
Oui, un pari nécessaire. Depuis cinq ans, on souhaite sortir les livres de leurs bibliothèques, les mettre à la portée des lecteurs. Nous n’avons qu’un petit point lecture à Niederbronn. Alors tous les étés, les activités autour de « Livres en Fête » sont très appréciées, principalement par la jeunesse. On fait du bricolage, de la gravure et des lectures musicales par exemple. On a même un baby-foot fait en livre !
Vous proposez également des dictées de type « certificat d’études » et de la calligraphie ?
L’une des conseillères départementales, Nathalie Marajo-Guthmuller, qui est aussi enseignante nous trouve les textes de certificat d’études, c’est vrai ! Notre biographe et notre calligraphe, de Niederbronn, travaillent aussi sur le sujet.
Il est d’ailleurs intéressant de noter que vous êtes 9 femmes sur les 10 membres du comité d’organisation. C’est toujours le même ratio dans le monde de la littérature ?
Au niveau du point lecture, j’avoue qu’elles sont plus nombreuses que les hommes à emprunter des livres. Et ce sont elles qui emmènent le plus souvent leurs enfants dans les librairies et les bibliothèques. Pour autant, ça ne veut pas dire que les pères ne leur font pas la lecture le soir.
Les autrices seront très présentes à « Livres en Fête » ?
La plupart de nos auteurs de Niederbronn sont des femmes, en effet, mais il y a aussi beaucoup d’hommes écrivains.
Qu’attendez-vous de cette première édition en tant qu’organisatrice ?
Qu’elle puisse avoir lieu pour commencer ! Nous avions dû annuler l’an dernier et cette année on a déjà reçu une cinquantaine de réponses positives des auteurs Amandine Laprun, Mireille Reiss, Marie-Antoinette Andrei, Annelise Wendling seront présentes par exemple… Cet échange avec les lecteurs est très attendu !
