C’est une année incroyable pour vous, avec France 3, la présentation de Miss Alsace, la chanson et votre tournée…
Oui, on a commencé avec deux Robin Leon show sur France 3 et on a réalisé un record d’audience, avec 17,1 % de parts de marché. (On enregistrera deux nouvelles émissions au mois de février). Après, il y a eu la tournée d’été et l’engouement a été beaucoup plus important que l’année dernière. Par exemple, à Obernai où il pleuvait des cordes, il y avait 3000 personnes. Cette année, on est vraiment sur quelque chose de très chouette.
Il est vrai que, lorsque vous chantez, vous déplacez des foules, et pas seulement les personnes d’un certain âge.
Oui, quand j’ai commencé il y a huit ans, mes chansons n’étaient pas très modernes, comme mon look, j’étais le chanteur des mamies. Depuis le covid, j’ai changé mon image progressivement. Je me rends compte que sur mes réseaux, les jeunes regardent, lisent, ils y croient.
Comment expliquez-vous tout cela ?
C’est d’abord le travail. Je suis très persévérant. Je ne lâche pas le morceau. Par exemple, pour le reportage qui a été diffusé il y a quelques jours sur TF1, cela faisait trois ans que je « harcelais » le journaliste.
Et vous ne lâchez pas non plus votre travail le soir au Royal Palace ?
Tant que Monsieur Meyer le souhaite, j’y suis et j’y reste.
C’est là-bas que vous avez présenté l’élection de Miss Alsace…
C’était très cool aussi. Un beau challenge. Je suis content du travail que nous avons réalisé. Ce n’était pas évident. J’adore être présentateur, je prends beaucoup de plaisir. J’ai découvert cela avec l’émission sur France 3. Au début, je parlais trop vite, je n’avais pas les bonnes intonations, mais avant les enregistrements, Christian Hahn m’a fait beaucoup travailler, pendant des mois.
Pour ce N°400, vous êtes rédacteur en chef exceptionnel. Qu’est-ce que cela signifie pour vous ?
C’est un honneur. Je lis Maxi Flash toutes les semaines, ma mère c’est pareil, je pense qu’elle sera contente de m’y retrouver. C’est un journal que les gens adorent dans le Nord Alsace. Lorsqu’il y a un article sur moi, il y en a énormément qui viennent lors de mes concerts pour que je leur signe le journal.
Votre actualité, c’est la signature dans un nouveau label pour votre musique.
Oui, à la fin du mois, je signerai dans l’un des plus gros labels du monde. Je suis très heureux, parce que c’est une ouverture pour les gros prime times en Allemagne le samedi soir, et beaucoup de scènes, de festivals. Je me souviens qu’il y a quatre ou cinq ans encore, nous avions beaucoup de refus, mais cette année les planètes se sont alignées et ça fait du bien. Je suis très heureux que mon travail acharné paye vraiment.