Nathalie Boos a commencé la peinture en 2021, en pleine pandémie : « Je participais à une après-midi créative avec une amie, durant laquelle nous avons fait du pouring, une technique utilisant de la peinture acrylique fluide », se souvient Nathalie. « C’est ainsi qu’est née cette passion », ajoute-t-elle. Pour développer sa technique, l’artiste en herbe a suivi de nombreux tutoriels, notamment en regardant des vidéos sur YouTube : « J’ai monté un atelier à la maison, un véritable cocon. Au fur et à mesure, j’ai osé et j’ai commencé à créer, en laissant libre cours à mon imagination ». Dans ses peintures, Nathalie Boos mélange différentes structures comme du sable, des copeaux de bois et même du plâtre, en y associant un panel large de couleurs. Ses toiles, abstraites et de toutes les tailles, laissent souvent ressortir des motifs floraux.
Une première sortie de l’atelier
Si Nathalie Boos a accepté d’exposer ses toiles, c’est principalement grâce à sa fille, qui l’a beaucoup poussée. Ainsi, grâce à une de ses amies, la peintre de Rountzenheim a appris que la médiathèque de Rœschwoog avait pour habitude d’exposer les créations d’artistes locaux : « J’ai sauté sur l’occasion et ils ont accepté de m’accueillir. Mes toiles y sont exposées depuis le 4 mars. Elles seront en place jusqu’au 26 avril ». Nathalie, charmée par l’accueil qui lui a été réservé et par les retours des gens de passage, est enthousiaste à l’idée de réitérer l’expérience : « Ça me booste. J’ose de plus en plus m’exprimer, en donnant vie à de plus grandes pièces. Mon imagination se développe. Je prends le temps de façonner ! » Ainsi, pour elle, l’art se veut thérapeutique : « Au quotidien, j’ai du mal à m’exprimer. Peindre m’aide à me poser, à faire un pas en avant. Comme l’a dit le célèbre street artist Banksy, l’art doit réconforter le perturbé, et déranger les confortables », conclut-elle.
