« J’ai une passion pour l’histoire, particulièrement pour le Moyen Âge, et je me pose des questions sur les choses pour lesquelles on a du mal à avoir des réponses, l’invisible. Est-ce que je suis croyant ? Je dirais que je cherche, inexorablement », lance Laurent Voulzy pour expliquer sa tournée dans des églises plutôt que des salles de spectacle. Des cadres spectaculaires et une acoustique particulière qui permettent aussi à l’artiste de profiter d’une proximité plus riche avec son public. Qui plus est, celui-ci nourrit une véritable passion pour les cathédrales. Il leur a d’ailleurs consacré un livre dans lequel il raconte « ces monuments familiers qui dominent la plupart des grandes villes de France et qui recèlent des mystères profonds, des histoires, des sagas fabuleuses dont les visiteurs n’ont pas idée ». D’après lui, ces endroits sont déjà habités, même quand ils sont vides, « ce n’est pas le cas d’un Zénith », glisse-t-il en plaisantant.
Notre Dame de Strasbourg, peut-être un jour
L’Alsace, il la connaît un peu, il est déjà venu chanter à l’église Saint Paul de Strasbourg et il espère d’ailleurs un jour pouvoir faire vibrer la cathédrale de la ville, car elle le fascine, « en particulier le pilier des Anges ! ». Puis, pourquoi pas, comme la dernière fois, faire un détour par la Petite France et prendre un verre sur une péniche, ou par l’un des plus jolis villages de France qu’il a déjà traversés après un spectacle.
« Ces tournées me permettent de découvrir le pays, d’aller dans plein d’endroits que je ne connais pas, quand j’ai deux dates sur le même secteur, j’en profite pour visiter et je fais des rencontres formidables ». Après déjà 230 concerts dans des lieux de culte, Laurent Voulzy envisage de reconduire en mars et avril. En parallèle, il écrit une pièce musicale qui lui prend beaucoup de temps, avec notamment son ami de toujours, Alain Souchon.
Pourquoi Laurent et non Lucien ?
Son vrai prénom, c’est Lucien, Lucien Voulzy. « Pour mon tout premier disque, mon DA m’a demandé quel pseudonyme je voulais, je n’y avais jamais réfléchi, mais on faisait ma pochette de disque, il fallait se décider ! J’ai cogité tout le week-end et choisi de garder mon nom de famille et mon initiale, mais Lucien, à l’époque, ça faisait un peu vieux pour un chanteur, alors j’ai choisi Laurent, c’est dommage, mon prénom est revenu à la mode entretemps ».