Martin, comment avez-vous créé GAT ?
Mon père a fondé l’entreprise GATMO Motorsport en 1968 à Pinache, près de Pforzheim en Allemagne. Quelques années plus tard, notre famille s’est expatriée en Amérique du Sud, puis finalement en Alsace, où il produit depuis longtemps maintenant des moteurs de course et des véhicules de rallye pour le monde entier. Après avoir obtenu mon diplôme de mécanicien industriel en 2000, j’ai commencé à travailler sur le site de Hatten avec mon père. Deux ans plus tard, je me suis lancé à mon compte en créant l’entité Gaertner Automobiles Technology. J’ai débuté avec deux ouvriers afin de produire des pièces d’usinage destinées aux sports automobiles.
Mais vous ne vous êtes pas arrêté là ?
Étant passionné de nouvelles technologies, j’ai pris rapidement la décision de diversifier et d’élargir le champ de production, notamment pour l’industrie. En 2007, j’ai investi dans l’achat de ma première grande machine d’usinage : un investissement de près de 600 000€. L’entreprise n’a cessé de grandir et d’évoluer. Aujourd’hui, nous sommes trente-quatre employés et nous disposons de seize machines qui tournent 24h/24.
Vous êtes-vous éloigné du sport automobile ?
Non, jamais, nous sommes nés du sport automobile et nous continuons à travailler pour les écuries les plus prestigieuses du monde. Au fil des années, de nombreux clients du secteur sont venus s’ajouter à la liste, recherchant des partenaires compétents aux exigences de qualité élevées. Aujourd’hui, nous travaillons avec succès pour de nombreuses entreprises de construction mécanique et d’autres secteurs dans toute l’Europe.
L’aspect familial de votre entreprise est important pour vous, n’est-ce pas ?
Oui, je mets un point d’honneur à le conserver. Je suis proche de mes collaborateurs et mon bureau est toujours ouvert. C’est important de garder la proximité entre le gérant et ses salariés.
GAT recrute ?
Nous recrutons toujours du très bon personnel. Il faut qu’il soit aguerri et fiable, qu’il ait de l’expérience et la notion du travail bien fait. Il ne faut pas hésiter à envoyer une candidature spontanée. Elles sont toujours les bienvenues. Nous ne sommes pas contre le fait de prendre un apprenti qui sort d’école et qui a envie de s’investir. Pour l’instant, nous en avons deux et un troisième arrive à la rentrée prochaine.
