« Ce nouveau récit parle de mon parcours et de mes anges gardiens qui ont jalonné mon itinéraire et m’aident encore aujourd’hui dans les moments compliqués », dit-il.
« Nous avons nos gardiens bienveillants dans l’invisible des fines cloisons qui nous séparent d’eux. Il suffit simplement de leur parler, de les évoquer et de les invoquer ». Ce livre est le 66e de cet auteur prolifique qui pointe dans ses recueils les petits riens somptueux auprès desquels nous passons souvent sans les apercevoir.
À sa lecture, on comprend que pour être apte à donner tant d’optimisme et exprimer la gratitude, il faut être passé par des épreuves. La sienne, fondatrice, fut celle de la tuberculose endurée à 7 ans, qui l’arracha à l’Alsace et aux siens pour un éloignement d’urgence de plusieurs mois au sanatorium de Briançon, séjour au cours duquel, dans sa solitude et sa tristesse infinie, il reçut la visite d’une tante qui lui apporta un capital de joie et de soleil. Elle est un des anges gardiens de sa vie et il aime se repaître à son image.
Ses mois de maladie le freinèrent dans sa scolarité. Ne serait-il pas resté cancre si une autre dame bienveillante ne lui avait prodigué tous les samedis des cours de rattrapage qui l’ont ouvert à la beauté de l’écriture et à une inspiration généreuse ? La passion des mots qui l’a alors investi ne l’a plus jamais quitté. Ses récits, ses phrases font mouche, car nous nous voyons à sa place, sur son vélo, dans son jardin, dans sa joie d’être grand-père, de travailler au jardin ou de flâner à la gare de Mundolsheim en laquelle il trouve de belles évasions.
D’un livre à l’autre, ce sont toujours la même joie et la même énergie qui l’animent, qui lui font écrire chaque jour des confessions touchantes, sur son amour des siens, sur la peur de les perdre et sur son espérance qui jamais ne se tarit.
Ce passionné de cyclisme, qui eut Jacques Anquetil et Raymond Poulidor comme héros, qui connaît les cols vosgiens comme sa poche, déploie une énergie sans pareille. Il fut aussi éditeur de dizaines de livres, activité qu’il a cessée il y a une quinzaine d’années. On en oublierait presque qu’il eut un métier mené avec joie et sérieux pendant 42 ans : celui de conseiller théâtre au conseil départemental. Il continue d’ailleurs, maintenant qu’il est à la retraite, à faire fleurir ses contacts avec les comédiens et les metteurs en scène.
Laurent Bayart assure une chronique trimestrielle dans la revue bourguignonne Florilège et collabore à la Revue alsacienne de littérature.
Il organise et anime des lectures littéraires, pour la bibliothèque de Mundolsheim et ailleurs, accompagné de musiciens, comme les accordéonistes Jeanine Kreiss et Fabien Christophel, le guitariste Nicolas Meyer, le trompettiste Etienne Cremmel et, depuis peu, Patrice Zolt, chanteur-compositeur, comédien et directeur de la compagnie La Loupiote.
Son but, c’est de rencontrer les autres et de faire aimer les livres : « Moi, j’aime m’égarer dans la rencontre avec l’autre, écrit-il. Un sourire échangé, une parole et le monde devient plus beau. Marcher ensemble dans la même direction, pour retrouver le goût de l’essentiel dans l’âme, c’est vivre de l’intensité et la jubilation d’avancer. Chaque pas est un miracle sur le chemin ».
Quelques prochains rendez-vous
- Vendredi 2 juin à 20h30, bibliothèque de Preuschdorf, avec Jeanine Kreiss à l’accordéon.
- Samedi 10 juin à 11h, bibliothèque de Mundolsheim, apéro littéraire et musical dans les jardins de la bibliothèque. Avec Étienne Cremmel à la trompette et Nicolas Meyer à la guitare.
- Vendredi 16 juin à 20h30, bibliothèque de Wangenbourg-Engenthal, lecture musicale avec Nicolas Meyer, guitare, et Étienne Cremmel, trompette.
- Samedi 1er juillet à 11h, apéro littéraire et musical à la médiathèque d’Obermodern-Zutzendorf, dans le jardin ou sous le préau avec le musicien compositeur Patrice Zolt (chansons).
Les animations en bibliothèques ou médiathèques de Laurent Bayart sont gratuites. Il suffit de le contacter sur son site d’écrivain: www.laurent-bayart.fr