B comme Barbecue.
Voici la saison du moyen légal d’embêter les voisins, surtout quand on a décidé de faire des sardines grillées, et le barbecue est l’outil parfait pour mesurer la patience des êtres humains. Si vous êtes invité, en arrivant, il n’est quasiment jamais allumé. Une bonne âme s’inquiète, ce à quoi le maître de maison se fendra toujours d’un : « T’inquiète, je gère ! »
L’apéro se prolonge et à 15h : toujours pas de braises. Quand le barbecue est enfin à température, on décide de griller merguez, chipolatas et côte de bœuf… dans la cuisine. Oui, car il commence à pleuvoir…
C comme Curé.
Plutôt que de juger (ce sont les autorités compétentes qui le feront puisque l’archevêché a saisi le tribunal), réjouissons-nous de l’affaire qui oppose le maire de Wihr-au-Val au nouveau curé : le premier refuse de libérer le presbytère de la commune pour y loger le second. A l’époque du succès de Bienvenue chez les Ch’tis, on se disait qu’on pouvait imaginer une version alsacienne tout aussi cocasse et voilà que le scénario nous tombe du ciel telle une manne cinématographique ! Oui, cette histoire de Clochemerle n’est-elle pas un remake de Don Camillo contre Peppone ?
En ce cas précis, « Don-Cami-Haut-Rhin » qui aurait ses suites : contre les marchands du temple des marchés de Noël, muté en Lorraine ou qui réalise un miracle en faisant sortir l’Alsace du Grand Est…
G comme Grand Est.
Cette grande région trop vaste où l’on perd nos repères est un peu comme une maison de retraite où l’Alsace, l’une des vieilles régions historiques françaises, aurait été placée d’office en lui expliquant qu’elle y serait bien. Mais comme dans ces établissements, on paye finalement plus que prévu et on ne traite pas toujours bien en prenant de haut. Mais j’ai un doute quant au référendum que souhaitent 72 % « sur la création d’une nouvelle région Alsace hors du Grand Est ». Cela ressemble un peu à de l’alzheimer politique : avec celui de 2013, l’Alsace aurait continué à être l’Alsace…