lundi 16 juin 2025
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Alsace – La CeA agit, le RSA recule

Dans les deux départements alsaciens, le nombre de bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA) a reculé de 22 % depuis 2021. L’embellie de l’emploi post covid et la dynamique particulière opérée par la Collectivité européenne d’Alsace et ses partenaires peuvent expliquer ces résultats positifs.

En décembre 2020, l’Alsace comptait plus de 46 000 foyers bénéficiaires du RSA :
« La reprise, après le covid, a permis de descendre à 42 000 », observe Robin Clauss, adjoint au maire d’Obernai et conseiller d’Alsace pour le canton d’Obernai. « Depuis, la courbe s’est stabilisée, les chiffres stagnent. En février, 40 000 foyers alsaciens touchaient encore cette allocation. C’est un phénomène étroitement lié à l’actualité », complète-t-il. Concernant la répartition des bénéficiaires, ils sont les plus nombreux dans les grandes agglomérations telles que Strasbourg (20 000), Mulhouse (9 000) et Colmar (3 400) : « Seuls 30 % des allocataires vivent en milieu rural ». Deux tiers d’entre eux n’ont pas de diplôme et doivent vivre avec de véritables problèmes de santé, d’éloignement, de mobilité ou de garde d’enfants : « Nous mettons en place tout ce qui est en notre pouvoir pour que les bénéficiaires puissent retrouver l’emploi », explique Mathias Lienhard, pilote emploi et activités de proximité pour la CeA. « Il faut des parcours spécifiques pour que les personnes qui ont envie de travailler puissent s’en sortir », ajoute-t-il.

Les actions menées en Alsace sont variées et adaptées à tous les profils. / ©cea
Des actions concrètes

40 % des bénéficiaires du RSA ont des problèmes de santé qui les empêchent de retrouver un emploi : « Nous avons lancé des contrats dits « premières heures », qui se présentent comme des missions de huit heures par semaine, adaptées aux profils difficiles. Ainsi, les bénéficiaires peuvent cumuler ce revenu à leur allocation. Des expérimentations sont en cours à Erstein et Sélestat », détaille Mathias. Le dispositif RSA vendanges fonctionne sur le même principe. Les allocataires travaillent dans les vignes, touchent un salaire, en plus du RSA. De plus, la Collectivité européenne d’Alsace a aussi lancé les « parcours sans couture » : « Ce programme est destiné aux bénéficiaires qui n’ont pas les compétences mais qui souhaitent les acquérir. Ainsi, ils suivent une formation et travaillent à côté, à l’image d’une alternance ». Dans ces démarches, la CeA n’est pas seule. Elle peut s’appuyer sur un réseau de partenaires et relais locaux, et notamment des industriels : « Festein, à Obernai, accueille très souvent des bénéficiaires pour des immersions, des stages ou des missions d’intérim. Son implication est forte et appréciée. Pour elle, c’est un engagement moral et sociétal », résume Robin Clauss.

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