samedi 23 novembre 2024

Les Clowns Santé

Grâce à la Nef et à la Saline, dans différents établissements de Wissembourg, Weiler et Soultz-sous-Forêts, des clowns viennent divertir les personnes âgées ou handicapées, pour leur offrir un moment de détente et égayer leur quotidien.

Grâce à un membre de la compagnie Facteurs communs, la Nef a fait la rencontre du collectif de clowns Les vendredi. Celui-ci dispose d’un groupe appelé les Clowns Santé, réunissant ceux qui souhaitent se rendre auprès de personnes handicapées ou âgées. 

«Depuis plusieurs années, ils font environ 3 interventions par an, au Mont des oiseaux, dans les Ehpad, à la Fondation Sonnenhof, au centre des Glycines et au Patio. Ce sont des moments très attendus par les résidents, des moments pleins d’émotion», déclare Nathalie Rodriguez,
de la Nef, qui assiste aux visites.

Capacités d’adaptation

En binôme, les clowns passent environ deux heures dans un établissement, s’adaptant toujours au public : « Il y a des enfants autistes, trisomiques, des personnes âgées, malvoyantes. Il faut être très attentif et s’adapter. Nous improvisons, passons du chant au jonglage, de la comédie au dessin. Nous impliquons le public autant que possible, nous l’invitons à chanter, à danser, à tenir des rôles, nous faisons des zigzags avec les fauteuils roulants. Selon le public, nous mettons le bazar », explique Nancy Guyon, du collectif !

Des bienfaits constatés

Des interventions ont lieu dans les espaces communs, puis les clowns se déplacent dans les chambres pour ceux qui ne peuvent pas se lever. Le personnel des établissements les accompagne et leur donne des conseils : « Au fur et à mesure, nous nous familiarisons avec les handicaps. Nous allons aussi suivre une formation pour mieux connaître la condition des personnes âgées. Aller à la rencontre des personnes âgées ou handicapées est notre souhait et cela nous procure beaucoup d’émotion. Tout se passe bien, c’est pour eux un moment d’éveil, un plus dans leur quotidien. Certaines personnes ont ensuite plus envie de parler, de participer aux activités, se sentent mieux », poursuit Nancy Guyon.  

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