Le Parc a été créé en 1975 pour agir dans les domaines de l’éducation, la culture, le tourisme, l’agriculture, l’aménagement du territoire et la protection de la biodiversité. En 1989, l’UNESCO l’a classé Réserve de biosphère et, depuis 1998, avec son voisin allemand, le Pfälzerwald, il compte parmi les 20 Réserves de biosphère transfrontalières de la planète.
Des projets pour le territoire
Les 111 communes concernées mènent des projets validés par le Syndicat de coopération et disposent de délégués : « L’action du délégué est de créer du lien entre les habitants et le Parc, de les renseigner sur les possibilités offertes par celui-ci et de faire remonter vers le Parc les idées locales pour la préservation du territoire », déclare Dominique Demange, délégué à Cleebourg. Dans cette commune, diverses actions sont menées avec le Parc. La dernière, en partenariat avec la comcom, portait sur la rénovation des habitats vacants et, actuellement, un suivi particulier est exercé sur le cours d’eau, le Bremmelbach, en liaison avec l’Agence française pour la biodiversité, afin d’étudier la faune et la flore et de protéger les espèces.
Un atout pour la population
Faire partie du Parc naturel régional représente des avantages pour les habitants : conseils architecturaux gratuits en cas de projets ou de travaux sur des bâtiments anciens (pour optimiser les performances thermiques tout en préservant le patrimoine), organisation d’ateliers, de stages ou de chantiers participatifs sur les thèmes de la nature, la culture ou la rénovation, animations (sorties nature, cinés-débats, conférences, Amuse Musées, Éveil des sens, Au grès du jazz, etc.). Enfin, les habitants peuvent se présenter au concours « Jardiner pour la biodiversité », qui a pour but de valoriser les jardiniers amateurs.
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