Annelise Wendling écrit pour l’histoire

Yerri, un alsacien né en 1926 et Sviéta, une jeune danseuse russe à la recherche de ses origines, sont les personnages du premier roman d’Annelise Wendling, une fiction étroitement liée à la réalité.

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« Mon père est resté traumatisé tout au long de sa vie », raconte l’auteure. « Yerri » est l’histoire romancée de la vie de Georges pendant la 2de Guerre mondiale, emprisonné comme de très nombreux Alsaciens et Mosellans dans le camp de Tambov en Russie, alors qu’il n’avait pas 19 ans, de décembre 1944 à septembre 1945.

« C’est une histoire vécue par des Alsaciens de toute une génération, pour moi il s’agit de celle de mon père, pour d’autres, c’est celle d’un grand-père ou d’arrière-grand-père. Tant de questions se posent encore aujourd’hui », raconte la néo-romancière qui avait d’abord rédigé la biographie de son père avant d’en faire un roman. Ce premier texte est devenu le fil conducteur de « Yerri », comme une bibliothèque de souvenirs constituée d’anecdotes familiales dans laquelle on puise son inspiration. L’institutrice à la retraite a effectué un long travail de recherches pour rester fidèle à l’Histoire qu’elle situe également dans une petite commune alsacienne du nom de Kesswiller, un village animé par son music-hall qui n’est pas sans rappeler ses origines kirrwilleroises.

À la rencontre du public alsacien

Depuis la sortie de son ouvrage au mois de novembre, 400 exemplaires ont été vendus, ce qui est un excellent score pour un livre publié à compte d’auteur. Un chiffre qui devrait grossir rapidement, car Annelise Wendling, comme elle l’a fait fin janvier à la mairie de Niederbronn, rencontrera le public au salon de Mittelhausbergen les 21 et 22 mars prochains.

« Yerri » est disponible chez Klein à Niederbronn, Lilebul à Bouxwiller, à l’Intermarché de Reichshoffen, et la Maison de la Presse à Haguenau (à partir de mars).