L’histoire de cette boutique remonte à 1936, alors qu’elle n’était qu’un tabac-presse. Depuis, des propriétaires se sont enchaînés et le magasin a pris de plus en plus d’importance au sein de la vie communale.
En mars 2020, Séverine Brunner et Dominique Acker, en couple dans la vie, ont décidé d’allier leurs forces pour reprendre le commerce, qui se nommait alors MagPresse. Ensemble, ils ont choisi de changer de nom et d’opter pour Le Pourquoi pas :
« C’est un clin d’œil à la philosophie de notre boutique : Pourquoi pas un grattage ? Pourquoi pas un Euromillion ? Pourquoi pas un café ? », explique Dominique. Le couple a aussi adopté un nouveau logo, avec une coccinelle et un trèfle à quatre feuilles comme emblème. Mais à côté de ces nouveautés, le bâtiment se faisait vieux. Il fallait faire quelque chose pour y remédier. Après le covid, Dominique et Séverine ont réalisé une enquête, pour savoir quels étaient les besoins de leurs clients : « Plus de 700 personnes ont participé ».
Une transformation
Avec tous ces éléments entre leurs mains, Dominique et Séverine ont fait le choix de racheter le bâtiment : « Il est à nous depuis janvier 2022 ». Les travaux ont commencé presque dans la foulée : « Une entreprise s’est occupée du gros œuvre, mais nous avons fait beaucoup de choses nous-mêmes, avec mon père ». C’était d’abord l’arrière-boutique qui était en chantier, permettant au magasin de rester ouvert. En novembre, Le Pourquoi pas a fermé ses portes pendant deux semaines, afin de pouvoir finaliser les travaux dans la partie dédiée à la clientèle. La boutique a pu rouvrir le 28 novembre, sous sa forme actuelle, avec une nouvelle surface de vente de 70 m². Aujourd’hui, Le Pourquoi pas propose divers services comme la vente de tabac, de CBD et de cigarettes électroniques, de boissons et de jeux à gratter dans une salle dédiée, d’un espace presse et ludique repensé, mais aussi d’une carterie et d’un rayon vêtements et accessoires. L’inauguration officielle aura lieu le 22 juin. Le meilleur moyen de tout découvrir, c’est d’aller rendre visite à Dominique et Séverine, au 3 rue du Général Duport.
Le chiffre : 200 000
C’est le prix en euros qu’ont coûté les travaux. Le couple a pu bénéficier de quelques subventions.
