Cybermenaces : les dangers du net

Après notre Maxi dossier (N°159) sur le piratage sur internet, le 7 mars dernier, au Casino Barrière à Niederbronn, le BNI des Cuirassiers a organisé une conférence sur le thème de la cybercriminalité au sein des entreprises, animée par la brigade de Gendarmerie de Niederbronn-Reichshoffen.

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« Le risque zéro n’existe pas ! » souligne Filipe Andrade Dos Santos, référent NTECH (Nouvelles Technologies) de la brigade de Gendarmerie de Reichshoffen-Niederbronn. 

Les cybermenaces montent en puissance et touchent tous les internautes, des entreprises aux particuliers en passant par les instances de l’État. Au niveau national, la Gendarmerie recense environ 5 300 plaintes par mois. Le risque est réel.

Comment reconnaître les failles ?

Les pirates du net sont partout et utilisent tous les moyens pour arriver à leurs fins. Usage d’un faux nom, abus d’une qualité, usurpation d’identité, changement des coordonnées bancaires, faux ordres de virements internationaux. Il ne faut pas oublier que ces pirates ont aussi des failles et celles-ci requièrent une vigilance continue de l’internaute. Un des moyens des pirates, le phishing (hameçonnage) est bien connu : vous recevez un email vous invitant à vous connecter sur le site d’une instance fiable. Et lors de la visite, vos coordonnées sont récupérées par le pirate ! Avant toute chose, vérifiez bien l’URL (adresse du site), elle vous alerte : avant l’extension (.fr ou .com par exemple), si le nom du domaine semble étrange, considérez-le non fiable.

Un autre système, dans le même principe, consiste à ajouter un petit point sous une lettre : c’est le typosquatting. Ce petit point peut être inséré dans l’URL ou une adresse email. Bien plus astucieux et discret, le risque est multiplié pour l’internaute.

Pour les pirates du net, s’attaquer aux entreprises est rentable. Dans l’urgence, la vigilance de l’internaute est moindre. Périodes de surcharge de travail, de congés d’été sont des plages privilégiées pour les attaques sur le NET.   

Un clic de trop !

Le clic intempestif est à proscrire tout autant dans son environnement de travail que dans l’espace privé. « Quand l’escroquerie arrive, il n’est jamais trop tard » indique le référent de la brigade de Gendarmerie, mais la prévention reste primordiale. 

D’ailleurs, chaque année, il suit une formation spécialisée NTECH : une sorte de remise à niveau obligatoire face à l’imagination sans limite des pirates du net.