jeudi 10 octobre 2024
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Des Internationaux encore plus alsaciens !

C’est le deuxième plus grand tournoi féminin de l’année après Roland Garros : les Internationaux de Strasbourg sont installés dans le paysage alsacien et vont le rester avec le rachat par quatre actionnaires de la région, dont un certain Pierre-Hugues Herbert.

Il faut commencer par un peu d’administratif. Les IS étaient la propriété de la société Quarterback, présidée par l’ancien tennisman Denis Naegelen. Ce même Denis a revendu la société il y a trois ans, tout en restant directeur du tournoi.

Là où ça devenait compliqué, c’est que les nouveaux dirigeants de Quarterback n’étaient pas forcément très attachés aux IS, et la tentation devenait forte de revendre le tournoi, ou plutôt la date dans le calendrier de la WTA (puisque c’est bien cela qui se paye !).

Denis Naegelen ne pouvant s’y résoudre, il a décidé de faire un petit tour des investisseurs potentiels. Au final, « rien ne change et tout change » selon Denis. « Pour éviter que ce tournoi quitte Strasbourg, j’ai réuni des Alsaciens qui aiment le tennis. On a créé une nouvelle société, Hop IS, qui va aussi générer de l’emploi à Strasbourg. » Cette nouvelle agence marketing du sport n’a « pas encore de plan de route », mais elle va diversifier après ses premiers Internationaux, en mai prochain.

Un organigramme pour muscler le jeu

Dans cette équipe, avec Denis Naegelen, on retrouve Jérôme Fechter, le directeur de Karanta, spécialiste du tennis, Christophe Schalk, le patron de la régie publicitaire Mediarun et directeur de Top Music, mais aussi Pierre-Hugues Herbert. P2H, qui vient de remporter le Rolex Paris Masters en double avec Nicolas Mahut, « c’est un gage de confiance, de sympathie », d’après Denis Naegelen. « Il y a une estime mutuelle. Il est là pour nous donner des infos, des contacts. »

Qualifié pour le Masters de Londres cette semaine, Herbert entre dans cette aventure du bout des pieds. « C’est le tournoi de Denis », rigole le tennisman. « Il en a pris tellement soin… Il y a quelques mois, il est venu me voir pour me proposer d’en faire partie. Je me suis dit pourquoi pas… C’est un tournoi qui m’a fait rêver quand j’étais enfant, c’est un peu un juste retour des choses. » Pour l’heure, le rôle de Pierre-Hugues – outre son apport financier – n’est pas encore clairement défini. « Je suis encore sur le circuit, c’est dur d’y être à 100% », reconnaît le spécialiste du double. « Ce qui est sûr, c’est que sur certains tournois, je serai au plus proche des joueuses, et que j’arriverai à faire la petite pub qu’il faut. Après, que ce soit féminin ou masculin, c’est avant tout un tournoi alsacien de renom, et il fallait que j’y sois. »

Avec un tel VRP, un directeur reconnu et respecté, et une belle force de frappe en matière de commercialisation et de communication, les Internationaux de Strasbourg sont équipés pour rester l’un des plus beaux tournois de l’année en Europe. Rendez-vous en mai prochain.

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