samedi 23 novembre 2024
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Du tic au tac #1 Maman je t’aime

Coucou les amis, c’est Jacky le Brumathois. Aujourd’hui, j’ai envie de vous raconter l’un de mes petits souvenirs de jeunesse. Lorsque j’étais encore un enfant, j’habitais à Offendorf. Ma très chère maman se prénommait Madeleine. Elle était une femme douce et gentille avec un cœur énorme, la maman parfaite pour moi, comme je suppose toutes les mamans avec les petits garçons. Mon père Rémy était, et il l’est encore à 90 ans passés, un passionné de pétanque. Après une semaine difficile en tant qu’ouvrier au chantier (à l’époque ce n’était pas 35 heures, mais plutôt entre 45 et 50 heures par semaine), il aimait, pour se détendre, retrouver ses amis le dimanche, pour jouer aux boules. C’était son sport à lui et aussi un moyen de se ressourcer.

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Moi, je restais en compagnie de ma mère à la maison. J’étais encore un petit garçon, un Bode Hupser comme disais mon père (petit bonhomme) et les boules de pétanque étaient tout de même lourdes et grosses pour mes petites mains pour que je puisse l’accompagner et jouer avec lui. Donc, étant seul avec maman et comme c’était la belle saison, on avait une coutume familiale que je vais vous dévoiler : une fois papa parti, maman sortait les bols du placard et préparait les blancs d’œufs pour nous faire des meringues maison (la recette exacte, je ne m’en souviens plus) et des Schnee Bredele (petit gâteau meringué). Avec les jaunes, elle faisait un bon petit gâteau pour papa, pour le soir. Toute la rue savait ce que maman préparait, les odeurs qui émanaient du four sont inoubliables. Une fois les meringues cuites et refroidies, elle faisait une chantilly maison avec son vieux batteur d’un autre temps, et elle sortait ses glaces préférées du congélateur, elle les étalait entre les meringues – ma mère adorait la glace pistache et café et faisait de grosses boules bien généreuses – puis elle ajoutait la chantilly par-dessus. On s’installait devant la télévision et on regardait ensemble l’école des fans sur Antenne 2 (France 2 maintenant) et le petit dessin animé qui suivait juste après. On échangeait des regards et des petits sourires et on était heureux.

Depuis sa disparition en 2013, je rêve régulièrement de ce petit moment entre nous, cette complicité, cet amour qu’on avait l’un pour l’autre, ce moment de tendresse. Je revois sa façon de faire, elle reste gravée dans ma mémoire. En vous dévoilant par écrit mon petit souvenir de bambin, je ressens une vive émotion et j’ai le cœur serré. Je terminerais par cette phrase : Maman, je t’aime

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