Du Tic au Tac #13 – La jeunesse

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Coucou les amis c’est Jacky le Brumathois.

Comme vous le savez, j’aime vous raconter des histoires de ma jeunesse basées sur quelques clichés qu’on a tous chez nous, mais en quantité limitée, car à l’époque tous les appareils de maintenant comme les téléphones, tablettes et autres permettant de faire de multiples photos n’existaient pas. Il fallait acheter de la pellicule, payer le développement et attendre une semaine pour avoir son sésame.

Donc, voici une image de moi, à 24 ans et demi et déjà papa d’un petit garçon, Bruno âgé de 5 ans. Ce jour-là, je m’en rappelle bien, j’étais en train de nettoyer un brochet d’environ 1 mètre 20 péché par mon beau-frère et comme il ne mange pas de poisson et que moi oui, il me l’avait forcément donné.

Alors pourquoi cette photo me direz-vous ?
Tout simplement car elle reflète ma jeunesse, cette jeunesse qui est déjà passée trop vite à ce moment-là, cette jeunesse qui a laissé sa place. Cette jeunesse où tout semble possible. Cette jeunesse où notre force physique était à son maximum. Cette jeunesse où l’on imagine notre foyer, notre famille, notre environnement de vie.

Cette jeunesse où l’on pense à la belle voiture qu’on va s’offrir pour sa crise de la cinquantaine (que je n’ai toujours pas). Cette jeunesse où l’on réfléchit à tous les voyages qu’on va faire avec son épouse une fois une retraite bien méritée arrivée après une vie de travail difficile. Cette jeunesse où l’on pense à tous les petits enfants que nos enfants vont nous offrir, et les tonnes de bisous qu’on leur donnera en les serrant fort dans nos bras, et qu’on gâtera au maximum en leur laissant cette liberté d’avoir le droit de faire les bêtises chez les grands-parents sans se faire gronder. Cette jeunesse et la mobylette de nos 14 ans. Cette jeunesse où l’on attend avec impatience de pouvoir passer le permis de conduire. Cette jeunesse avec les membres de notre famille aujourd’hui disparus et qui laissent un énorme vide en nous. Cette jeunesse, une étape de notre aventure qui un jour prendra fin, comme un long voyage avec sa destination programmée, la même pour tout le monde. Cette nostalgie nous touche tous. Nous vivons chacun notre histoire, une histoire que nous écrivons avec le temps qui passe et que nous essayons de rendre la plus belle possible.

Salut Bisamme.