Coucou les amis, c’est Jacky le Brumathois. Aujourd’hui, je vais vous raconter comment j’ai dû faire pour que l’on m’offre pour mes 14 ans la mobylette que vous voyez en photo, modèle de 1980. Dans mon petit village d’Offendorf, il y avait une vieille dame qui venait souvent voir mes parents à la maison et qui s’appelait Sophie. Elle avait un de ses petits-fils Alex qui habitait à côté de la frontière suisse qui voulait revendre sa mobylette, car il était en âge de passer le permis auto. Elle a demandé à mes parents si pour mes 14 ans quelques mois plus tard, ils étaient intéressés par l’achat.
Mon père a dit oui, MAIS à une condition…. Aïe Aïe et c’est là que l’histoire se complique. Mon père a mis la condition suivante : « Tu vas rentrer au lycée professionnel de Bischwiller et si tu veux vraiment cette mob, tu seras obligé de travailler dur à l’école et faire partie des trois meilleurs élèves de la classe, et d’avoir au minimum les Encouragements. » Sacré challenge, car il faut savoir qu’au collège de Herrlisheim où j’étais, je n’en avais strictement rien à faire de bien travailler, je préférais m’amuser et faire rire la galerie, ce qui me valait des records en heures de colle le mercredi matin. J’en parlerai une fois dans un autre article. Ce n’est pas que je n’étais pas intelligent, mais flemmard, etc.
Alors mon père, pour me pousser à devenir meilleur et faire en sorte que je connaisse mes cours par cœur, me suggéra une méthode de travail inédite pour moi. Il me donna des blocs de papier A5 et me dit la chose suivante : « Tous tes cours, tu les écris sur ces blocs de papier, encore et encore. » Mais pourquoi Papa, je ne comprends pas à quoi ça va me servir ????? Il me dit : « Tu vas comprendre tout seul. » Et il avait raison, à force d’écrire des dizaines de fois mes cours, j’ai eu un automatisme à tout écrire sans regarder dans mes cahiers, et sans le savoir il m’a fait apprendre de façon automatique mes cours. Grâce à lui, j’ai développé une mémoire qui était enfouie dans mon cerveau et qu’on a tous à force de travail. Mon père était ouvrier, mais tellement intelligent avec tous ses systèmes D. Il est aujourd’hui encore mon meilleur mentor.
Donc, résultat des courses, au premier bulletin je me suis retrouvé troisième meilleur élève de la classe avec les encouragements, et le second bulletin premier sur 30 avec les félicitations de tous les professeurs. J’ai continué plusieurs années, et avec cette facilité d’apprendre très vite les textes et autres, et grâce à Papa, j’ai eu ma mobylette qui a aujourd’hui 43 ans déjà et que je garde précieusement.
Salut Bisamme !
Jacky Wendling
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