À se promener sur les pentes ombragées du parc et passer tout près d’un singe en plein repas de salade rappelle de bons souvenirs. Des photos de famille ont été prises ici entre les grands arbres, il y a 30 ans, 20 ans, 10 ans… Malheureusement, la situation des macaques de Barbarie ne suit pas cette expansion de l’arbre généalogique : de 23 000 en 1978, ils ne seraient plus que 8000 en Algérie et au Maroc. La détérioration de leur habitat et le commerce illégal des bébés en font une espèce menacée.
À Kintzheim, bien nourris, sans prédateurs, avec un climat chaud en été et enneigé en hiver comme chez eux, c’est tout l’inverse. Selon les guides, très disponibles, 240 magots vivent en quatre groupes distincts sur l’équivalent de 40 terrains de foot, chacun a son chef dans la fleur de l’âge, douze petits sont nés au printemps, et la doyenne a 29 ans, soit près d’un siècle humain !
Des chiffres encourageants qui ont permis au parc de réintroduire 600 macaques, d’étudier les comportements, mais aussi de sensibiliser les visiteurs grâce aux panneaux pédagogiques.
L’homme descend du singe et de l’arbre
Ça crie, ça chahute, ça court en tous sens, ça observe et ça mange les pommes en les épluchant avec les dents : l’homme descend bien du singe, et il a l’occasion depuis avril de le prouver sur le parcours Dans la peau d’un singe.
Après la promenade classique les pieds sur terre, il est temps de se balancer entre les arbres : les plus petits apprennent aux vieux singes à faire des grimaces !