Haguenau – Les Petits Frères des pauvres s’associent aux écoliers

Depuis mars 2020, les Petits frères des pauvres multiplient les actions en commun avec l’école Montessori Saint François d’Assise de Haguenau. Ces rendez-vous ont pour objectif d’encourager les liens intergénérationnels.

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Un atelier cuisine a été organisé le 19 mai dernier. / ©DR

Tout a commencé juste avant le premier confinement. Sabine Zinck, responsable des animations aux Petits frères des pauvres de Haguenau, raconte comment tout a commencé :

C’est Madame Valérie Williamson, la directrice de l’école Montessori Saint François d’Assise de Haguenau, qui est venue vers nous la première fois. Elle voulait nous prévenir qu’elle allait organiser une vente à Pâques, où tous les bénéfices devaient nous être reversés.

Mais le covid est venu tout chambouler. Le temps a passé, jeunes et plus âgés ont pu se retrouver. Les responsables des deux entités se sont rapprochés et ont décidé d’organiser des événements pour encourager les liens intergénérationnels :

Nous avons alors prévu des ateliers cuisine, dans notre local et au sein de l’école. Il y a aussi eu une vente de gâteaux. l’une de nos bénévoles, qui est clown dans les hôpitaux, a aussi réalisé une action pour les écoliers.

Sabine Zinck

Les Petits frères des pauvres comme l’école Montessori réfléchissent à de prochaines animations : « Nous pensons à un nouvel atelier cuisine et une après-midi jeux de société. Il faut voir en fonction des disponibilités de chacun ».

Les Petits Frères des Pauvres, depuis 1946

La mission de l’association est de lutter contre l’isolement et la solitude des personnes âgées. Aujourd’hui en France, plus de deux millions d’entre eux n’ont quasiment plus de liens avec leurs familles et amis : « Avec le covid, tout est devenu encore plus difficile. C’était extrêmement violent pour les personnes âgées qui se sont encore plus isolées, déplore Sabine. Heureusement, on commence à sortir la tête de l’eau ». Tous les jeudis, l’association organise une animation différente : « Récemment, il y a eu un loto bingo et un « qui suis-je ? » Nous prévoyons aussi des cafés et une sortie au restaurant. C’est important pour eux de sortir de leur quotidien. Ces rendez-vous leur permettent de sociabiliser, de rire et d’évacuer les choses », conclut Sabine Zinck.

Le chiffre : 500 000

C’est le nombre de personnes âgées en « mort sociale ».