La Skoda Octavia hausse le ton

Après avoir fait quelques infidélités à son Octavia en offrant ses faveurs à des SUV qui ont fait date, Skoda retourne au chevet de sa berline emblématique. La montée en gamme est une nouvelle fois flagrante, comme en témoigne la version Combi 2 litres TDI 150 ch.

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Skoda est sans aucun doute l’une des marques les plus actives de ces dernières années. La stratégie de répartition du groupe Volkswagen a donné des ailes à ses filiales, comme en témoigne l’excellente santé de Seat ou de la marque tchèque. Même si, ces derniers temps, la priorité a été donnée à la production de nouveaux SUV ( Kodiac, le Karoq ou Kamiq), Skoda n’a pas oublié d’où il vient. C’est bien les berlines qui ont fait sa réputation, au premier rang desquelles l’Octavia. La firme de Mladá Boleslav n’a de cesse de soigner sa protégée, qui s’avance désormais dans une version dont la montée en gamme impressionne.

Une grande dame

Malgré l’armada de SUV qui vient de rejoindre le catalogue, l’Octavia représente toujours près d’un tiers des ventes de Skoda. Pas étonnant, alors, que le constructeur ait décidé de mettre les petits plats dans les grands. L’ADN de berline compacte, hérité des premières versions sorties dans les années 60, est définitivement enterré. L’Octavia est une statutaire routière familiale qui s’étend sur 4,70 m, soit 2 cm de plus que la génération précédente.

La version break Combi est celle qui a reçu toutes les attentions des designers. Il faut dire qu’il s’agit du break le plus vendu en Europe ! Ses allures de coupé, avec ce montant arrière, par exemple, qui s’enfonce loin vers le coffre, ces flancs modelés ou encore ce capot qui retombe rapidement confèrent un surmoi sportif et une élégance naturelle. L’empattement et la longueur sont identiques à la version berline, seul l’aménagement du hayon change. L’Octavia Combi offre tout simplement le coffre le plus grand de la catégorie avec 640 l. En rabattant la banquette arrière, ce sont 1 700 l qui s’offrent à l’heureux propriétaire. Le hayon électrique est en option à 350 €.

L’équipement trahit le virage high-tech de Skoda. L’écran tactile et l’instrumentation digitale, assez impressionnante, parachèvent le passage dans l’ère moderne. L’habitabilité a toujours été l’un des grands points forts de l’Octavia. C’est encore ici le cas. Les passagers arrière sont dans un grand salon roulant.

Un diable sous le capot

Malgré la course à l’hybridation, avec une excellente version hybride essence disponible, c’est toujours le diesel, pourtant en disgrâce, qui a les faveurs du public avec 60 % des ventes. Skoda propose donc désormais une déclinaison 2 litres 150 ch de premier ordre et en fait son nouveau fer de lance. L’Octavia est ainsi la seule, par exemple, à offrir le choix entre une boîte mécanique, une boîte automatique DSG et les deux ou quatre roues motrices. En DSG7, les consommations constatées sont de l’ordre de 5,5 l/100 km, imbattables par les SUV modernes et leur aérodynamisme limité par rapport aux breaks. L’agrément de conduite est au diapason : l’Octavia est volontaire et impossible à prendre en défaut, grâce notamment à un remarquable châssis et à un arsenal d’aides à la conduite dont le régulateur de vitesse intelligent. Vendu à partir de 32 230 €, cette Octavia Combi 2 l TDI 150 ch est un véritable coup de cœur.