Ce conseil est une instance de citoyens. Géraldine Staerlé, la directrice du PETR de l’Alsace du Nord, le détaille : « Il y a 58 membres. Pour y siéger, ils ne doivent pas être des élus. Ils sont présents au titre de l’expertise qu’ils peuvent apporter, de leur sensibilité, mais aussi de leur fonction. L’idée était de créer un organe puissant pour représenter au mieux les 200 000 habitants des six intercommunalités. Il y a des obligations de parité homme-femme, mais aussi de représentation de catégories socioprofessionnelles ».
L’instance est présidée par Michel Munzenhuter, l’ancien directeur de SEW Usocome, qui dispose d’un mandat de six ans, jusqu’en 2026 : « Le mandat des conseillers est calé sur celui des élus régionaux. Le conseil est renouvelé à chaque nouvelle mandature, complète Géraldine. Nous respectons aussi les équilibres territoriaux. Sur les 58 sièges, il y en a 29 pour la CAH, parce qu’elle représente plus de 50% de la population », ajoute-t-elle.
Des champs d’action variés
Le conseil de développement se saisit de sujets d’actualité à fort enjeu pour le territoire: « Les membres travaillent en commission. Il y en a une pour la mobilité écoresponsable, une pour la valorisation du territoire autour de ses richesses, une pour l’écologie au quotidien et une autre pour les avis sur les stratégies et projets de territoire. Chaque membre a ses sensibilités. Par exemple, Anne-Caroline Bindou, la directrice du Sonnenhof à Bischwiller, se concentre plus sur les mobilités des gens en Alsace du Nord. Ensemble, ils font des propositions aux élus », conclut la directrice.
Lorsque les élus élaborent des documents d’urbanisme, des projets de territoire ou des plans de déplacement, ils sont obligés de saisir le conseil de développement du PETR.
L’info en plus
Le 8 février, le PETR 67 et son conseil de développement organisent un grand séminaire. Les grandes thématiques seront remises à plat. Le conseil choisira de réorienter ses actions ou bien continuer sur la même lancée.