L’exposition Wiss’Art élargit sa toile

L’association Wissembourg en Art organise son treizième salon d’art contemporain, du 29 octobre au 6 novembre de 10h à 18h, au Gymnase rue des Écoles (entrée libre). Deux artistes sont à l’honneur, l’aquarelliste Fernand Thienpondt et la sculptrice Nacéra Kainou, parmi 65 autres peintres, photographes, sculpteurs, mosaïstes et street-artists.

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Les aquarelles tout en mouvement de Fernand Thienpondt.

Habitué à exposer à la Grange aux Dîmes devenue trop petite avec l’arrivée de l’Office de tourisme au rez-de-chaussée, le président de Wissembourg en Arts, Pascal Jouan, voit ce déménagement comme une opportunité : « Avant, on avait le nez collé aux œuvres, on n’avait pas assez de recul. Je ne voulais pas faire un salon encore plus petit que l’an dernier, alors on passe d’une trentaine d’artistes à presque 70. On gagne en espace, en aération et en visibilité ». Seul bémol, « on quitte le centre-ville, on sort du circuit touristique » en s’installant au Gymnase rue des Écoles. Mais compte tenu de l’affiche, les amateurs d’art contemporain trouveront certainement le chemin.

Six anciens invités d’honneur (Anne-Marie Reeb, Hocine Ziani, Bruno Altmayer…), une sélection d’artistes « qui ont fait la renommée des douze précédentes éditions » et d’autres qui n’y ont jamais exposé seront rassemblés autour des deux invités principaux. Fernand Thienpondt d’abord, un aquarelliste de Bruges que Pascal Jouan a « rencontré dans un salon à Lunéville et qui a accepté l’invitation ». De renommée internationale, il utilise la couleur pour faire vivre l’eau et la lumière. Ensuite Nacéra Kainou, qui sculpte des bustes depuis plus de trente ans, exposera ses œuvres « très vivantes, tant du point de vue de la forme que de l’esprit ».

La petit Sarah sculptée par Nacéra Kainou. / ©DR

Une résidence de street-artists du monde entier

Enfin, Pascal Jouan, « au hasard de [ses] pérégrinations estivales, est arrivé dans l’Allier devant un écriteau “street-art city” à Lurcy-Levis. C’est une résidence de street-artists du monde entier qui sont à demeure dans un ancien établissement des télécoms à l’abandon, où ils ont fait des galeries et travaillent sur tous les bâtiments ». Résultat : une dizaine d’entre eux feront le déplacement du 4 au 6 novembre. « Leurs œuvres sur toile seront exposées, et peut-être que ça va inciter les gens des collectivités à les faire travailler…» glisse le président. Quoiqu’il en soit, « on essaie de présenter un large éventail d’œuvres et de techniques différentes ».