Manu Payet dans « Emmanuel »

Manu Payet se dévoile dans son dernier spectacle, évoquant ses souvenirs d’enfance, d’adolescence, mais aussi d’adulte, dans lesquels tout le monde se retrouve. Il vous dit tout le 12 mars à la MAC de Bischwiller.

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Vous avez déjà joué en Alsace. Connaissez-vous bien notre région ?

C’est la première fois que je viens à la Mac de Bischwiller et j’en suis ravi. Mais, je suis déjà venu à Strasbourg, Colmar ou Mulhouse. Sinon, j’ai une vraie histoire avec l’Alsace. C’est une région que j’aime beaucoup. Quand j’étais petit, j’habitais à la Réunion. À 6 ans, je suis allé au Markstein avec mes parents et c’est la première fois que j’ai vu la neige ! Pour moi, c’était un gros délire ! Je n’oublierai jamais ça. J’ai aussi découvert la tarte aux myrtilles et, comme j’ai eu 8/10 ans, en revenant au Markstein, je suis tombé amoureux d’une fille qui s’appelait Linda… Ce sont de jolis souvenirs.

Le personnage s’appelle, comme vous, « Emmanuel », votre spectacle est-il autobiographique ?

Ça parle de moi, quand j’étais enfant, adolescent puis adulte. Tout est vrai. Mais, en fait, c’est aussi l’histoire de tout le monde. Les gens se reconnaissent dans mes petites histoires. Je voulais mettre en avant le fait que, même si on est différent et qu’on a des différends, on se ressemble. Parfois, à la fin du spectacle, les gens me disent : « t’as mis une caméra chez nous ? ».

Votre tournée s’achèvera à l’Olympia ?

Oui. Ça fait bientôt 2 ans que le spectacle existe. On a fêté la 200e il n’y a pas longtemps. Mais, ça bouge, ça évolue, je rajoute des choses selon les régions. C’est l’avantage d’une tournée, on traverse la France et on rencontre les gens chez eux. On va encore arpenter la France jusqu’à fin mars, puis ce sera l’Olympia en septembre.

Y aurait-il un lien entre « Emmanuel » et « Emmanuelle » ?

Oui, la photo de l’affiche est une parodie de « Emmanuelle 4 ». Le titre du spectacle et le titre du film se ressemblent. Et puis, je dévoile beaucoup de choses sur scène, des choses très intimes. Avec humour bien sûr. Certains me disent à la fin « on a mal aux joues », ça me fait chaud au cœur !  

Mardi 12 mars à 20h30 – Tarif : de 33 à 36 €