Mercedes GLA, le nouveau coup de foudre

Mercedes poursuit l’électrification de son catalogue avec le GLA qui reçoit le dispositif hybride rechargeable maison EQ. Déjà modifié en profondeur pour revenir dans la course des SUV, cet élégant cousin surélevé de la Classe A parfait ainsi une proposition résolument premium.

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Moins élevé que ses concurrents, plus enclin à sacrifier un peu d’habitabilité sur l’autel du style et de la sportivité, le GLA premier du nom tranchait dans le paysage des SUV compacts premium. Malheureusement, on ne peut pas aller indéfiniment à contre-courant des goûts d’une époque. Sur ce segment porteur, le GLA avait du mal à rivaliser avec l’Audi Q3 et le BMW X1. Même le Volvo XC40 lui a grillé la politesse. L’Étoile a décidé de corriger le tir et de donner à son protégé les moyens de ses ambitions, comme en témoigne l’arrivée de la motorisation hybride rechargeable 250 e EQ.

De l’originalité à la classe

Le nouveau GLA ne ressemble plus beaucoup à la Classe A avec qui il partage pourtant la même plateforme. On reconnaît toutefois le regard unique à travers des optiques au surmoi très sportif et la calandre digne d’un prédateur des grandes profondeurs. Le reste est plus rond, plus doux, plus épuré. Le SUV entre dans le rang, mais le fait avec classe. Le rapprochement avec ses grands frères, notamment le GLC, est flagrant. Le GLA toise de 11 cm son prédécesseur et se révèle plus large de 3 cm. L’ensemble paraît plus ancré à la route, prêt à bondir. Le GLA reste toutefois l’un des plus petits modèles de son segment, avec 4,41 m de long. Ce sont 7 et 9 cm de moins que le X1 et le Q3.C’est sans doute la seule coquetterie concédée au style. L’intérieur est une nouvelle ode au confort et un appel aux longs voyages placides. La présentation est naturellement très proche de celle de la Classe A avec de sublimes écrans d’instrumentation et de contrôle. On retrouve la kyrielle d’aides à la conduite faisant du GLA un véhicule quasi autonome et le fameux système de reconnaissance vocale « Hey ! Mercedes ». Capable comme nul autre d’associer modernité absolue et classicisme, l’Étoile a, à l’intérieur, un temps d’avance sur la concurrence.

Les doigts dans la prise

Sous le capot, Mercedes enrichit l’offre de base – du petit 1,3 l d’origine Renault de 163 ch au redoutable 45 S AMG 2 litres de 421 ch, en passant par le 200d diesel de 150 ch (le plus petit gazole présent au catalogue – en proposant la version 250e EQ dont les tarifs débutent à 41 900 €. L’appellation désigne les modèles hybrides rechargeables du constructeur. Ici, un c’est un moteur électrique de 75 kW, porté par une batterie de 15,6 kW, qui vient seconder le 1,3 l essence pour une puissance cumulée de 218 ch et un couple total de 450 Nm. Le tout s’accouple à la boîte double embrayage 8C-DCT. Le grand point fort de cette déclinaison est son autonomie en tout électrique d’environ 70 km, largement au-dessus de la moyenne. De quoi dire adieu au malus écologique, faire des économies de carburant, réduire ses émissions et même profiter du stationnement gratuit dans de plus en plus de centres-villes. Ce modèle saura également séduire les entreprises puisqu’il est exonéré de taxe sur les véhicules de société (TVS) et, dans certaines régions, les frais de carte grise sont nuls. Avec le GLA, Mercedes muscle son jeu et complète un catalogue qui offre le plus grand nombre d’hybrides rechargeables du marché, aussi bien en essence qu’en diesel. Sans oublier le SUV 100 % électrique EQC.