Oie vs dinde

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La chronique du jour est écrite pour ceux qui se sentent concernés par cette fête, pour ceux qui n’ont pas décidé de cocher la case végé/végan et pour ceux qui ne sont pas d’indécrottables calamités culinaires comme moi et qui ont évité le pilori qu’en instaurant la traditionnelle raclette ou pierrade de Noël sous leur toit.

Si vous poursuivez votre lecture, il y a des chances que vous ayez déjà réfléchi à votre menu du 24 ou du 25 décembre. Et que l’une ou l’autre de ces volailles, farcie et/ou accompagnée de marrons fondants, ait été envisagée dans le but de régaler vos convives.

Votre choix est-il déjà arrêté ? Ou bien hésitez-vous encore, pesant avantages et inconvénients de l’une et de l’autre en termes de saveur, de fermeté ou de fondant sous la dent, de rapport qualité/prix ?

Alors, comment choisir ?

La notion de vengeance comme outil d’aide à la décision ne semble a priori pas très compatible avec l’esprit de Noël. Et pourtant… Vous vivez près de Bouxwiller ? Prenez une dinde. Car depuis des lustres, dans cette ville, un ardent dindon fantôme n’hésite pas, la nuit, à s’abattre sur quiconque, un peu éméché, passe sur son territoire, afin de le picoter en gloussant jusqu’à ce qu’il devienne fou ! Si vous habitez plutôt dans le coin de Gerstheim, optez pour une oie, puisque là, c’est le fantôme d’un de ces volatiles qui s’amuse à perdre les gens, les faisant longtemps tourner en rond sans réussir à retrouver leur chemin… Dans tous les autres cas, tirez à pile ou face. Et voilà ! Pas la peine d’en faire tout un plat ! Maintenant, il ne reste plus qu’à choisir le parfum de la bûche.

Par Sylvie de Mathuisieulx