samedi 29 juin 2024
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Sara Balzer – En quête du sabre d’or

Née en 1995 à Strasbourg, Sara Balzer s’est très tôt révélée comme une sabreuse de talent. Formée par le célèbre maître d’armes Philippe Nicolas au sein du Strasbourg Université Club, elle remporte son premier titre de championne de France à seulement 14 ans. Passée par le CREPS, elle a intégré l’INSEP et monté les échelons au niveau national, au point de devenir une figure incontournable de l’équipe de France.

Sara Balzer a commencé l’escrime à 8 ans, suivant les pas de sa sœur aînée : « Au début, ma mère ne voulait pas que je copie ma sœur », indique Sara Balzer, lors d’une interview donnée à Sport et citoyenneté. En 2003, la jeune sabreuse rejoint le Strasbourg Université Club (SUC). Au sein du club, l’Alsacienne montre rapidement l’étendue de ses talents. Le maître d’armes Philippe Nicolas, une figure de l’escrime alsacienne, la prend immédiatement sous son aile : « Il m’a inculqué la discipline, l’auto-motivation et le dépassement de soi ».

Seulement trois mois après son arrivée au club, Sara Balzer s’est spécialisée dans le sabre qu’elle manie à la main gauche. De plus, elle remporte sa première compétition et se retrouve déjà à participer à des épreuves dans deux catégories différentes, afin de progresser plus vite.

Sarah Noutcha et Sara Balzer, les deux Alsaciennes de l’escrime. / ©dr

À son arrivée au collège, la jeune prodige se tourne vers un cursus sport-étude au Centre de ressources, d’expertise et de performance sportive (CREPS) de Strasbourg, où elle reste jusqu’au baccalauréat et jusqu’à l’accession à l’INSEP. Sa première compétition mondiale date de la saison 2013-2014, c’était à Chicago, où elle a terminé à la 119e place. Cependant, son premier podium remonte à 2015, lors de l’Universiade d’été de Gwangju, durant laquelle elle remporte le bronze en équipe avec Béline Boulay, Marion Stoltz et Mathilda Taharo. Médaillée d’or aux Universiades de Naples en 2019, Sara a enchaîné plusieurs médailles d’or et des podiums en Coupe Acropolis, en Coupe du monde et aux Championnats d’Europe, de 2021 à nos jours.

La première expérience olympique

En mars 2020, quelques jours avant le début du premier confinement, Sara Balzer, Cécilia Berder, Manon Brunet, Charlotte Lembach et Sarah Noutcha ont qualifié l’équipe de France féminine d’escrime pour les Jeux olympiques de Tokyo 2020, finalement repoussés à l’été suivant. Lors de cette olympiade particulière, les filles –Berder, Brunet, Lembach et Balzer en remplaçante–se sont inclinées en finale contre les Russes (41-45) et ont dû se contenter de la médaille d’argent. Moins de trois ans plus tard, celle devenue numéro 1 mondiale, Sara Balzer, s’est fait sa place dans l’effectif titulaire. En mars, l’Alsacienne a appris qu’elle était sélectionnée pour les Jeux de Paris, aux côtés de Sarah Noutcha, une autre Strasbourgeoise, Manon Apithy-Brunet et Cécilia Berder, Charlotte Lembach ayant annoncé la fin de sa carrière : « Les Jeux à Paris, c’est exceptionnel, c’est une fois tous les cent ans. J’ai vécu les Jeux à Tokyo, ça n’avait rien à voir. Personne ne nous parlait des JO toute la journée comme ça », déclare Sara Balzer à France Bleu Alsace. La compétition individuelle commencera le 29 juillet et celle par équipe le 3 août, au Grand Palais. Jusqu’au début des Jeux, l’Alsacienne de 29 ans aura encore quelques échéances pour se préparer : « Je vais faire en sorte que chaque jour compte ».

Les Françaises, après leur médaille d’argent à Tokyo en 2021. / ©dr

3, 2, 1 : Faites vos jeux !

Dans le cadre du label Terre de Jeux 2024, le Grand Est a lancé l’opération « 3, 2, 1 Faites vos jeux ! ».

Depuis le 6 mai et jusqu’au 13 juillet, un camion semi-remorque aménagé avec des ateliers ludiques et sportifs sillonnera la région, en passant par de nombreuses villes alsaciennes. À l’intérieur, il sera possible de participer à des quiz sur les Jeux olympiques, à des ateliers de sensibilisation pour les jeunes sur les bienfaits du sport, sur les addictions et sur la nutrition, mais aussi de s’essayer aux casques de réalité virtuelle, et même de brûler quelques calories sur des vélos d’intérieur. Bien qu’inauguré à Strasbourg, le camion est déjà passé par Saint-Louis, Sélestat et Obernai. Il sera de passage à Haguenau les 22 et 23 mai, puis sortira d’Alsace pour rejoindre Thionville à partir du 25. Il sera à nouveau sur le territoire fin juin, pour le passage de la flamme olympique à Colmar. Il finira sa course à Troyes le 13 juillet.

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