Seltz – L’eau, du pompage au robinet

Le Syndicat des eaux du canton de Seltz gère l’approvisionnement en eau de onze communes du secteur. Plus de 11 000 habitants s’en servent tous les jours, sans pour autant connaître le chemin qu’elle a emprunté avant de couler au robinet.

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Un des châteaux d’eau, ici celui de Rittershoffen. / ©LD

Raphaël Sindonino est le secrétaire général du Syndicat. Voilà vingt ans qu’il l’a rejoint et qu’il gère l’approvisionnement en eau des communes d’Aschbach, Buhl, Hoffen, Leiterswiller, Hatten, Oberrœdern, Rittershoffen, Stundwiller, Schaffhouse, Seltz et Niederrœdern. La seule recette du Syndicat, c’est la vente d’eau potable.

« C’est un métier où il faut être au goût du jour et se tenir au courant des évolutions », explique Raphaël. La gestion de l’eau est un sujet très méconnu du grand
public : « Parfois, quand je reçois des scolaires, ils me disent que l’eau vient du supermarché ». L’eau provient de la nappe phréatique.

Des puits la récupèrent au point le plus bas du ban communal de Seltz: « L’eau est alors traitée. Il y a une légère chloration. Ensuite, elle est envoyée dans le réseau puis stockée dans les quatre châteaux d’eau du secteur situés à Seltz, Niederrœdern, Rittershoffen et Oberrœdern ». Ces ouvrages permettent aux villages de disposer d’une réserve de
1 800 mètres cubes : « L’eau est une ressource importante. C’est un bien à gérer, à économiser et à respecter », rappelle Raphaël.

Tout commence ici, à la station de pompage. / ©LD

Un réseau toujours fiable

Le Syndicat sous-traite la surveillance de ses conduites aux entreprises Eurovia et Strelec, qui peuvent prendre la main à distance en cas de problème. Plusieurs fois dans l’année, l’ARS 67 envoie des laboratoires agréés réaliser des prélèvements pour vérifier la qualité de l’eau.

C’est un réseau vieillissant, mais fiable qui a été posé à la fin des années 50 à Seltz et ses environs. Les châteaux d’eau ont été construits à la même période : « Tous les jours, le réseau du Syndicat de Seltz voit passer 500 à 650 mètres cubes d’eau. Je pense qu’il sera toujours en place et utilisé dans cinquante ans », conclut Raphaël.