Une pratique qui cherche son équilibre

L’équipe de monocycle de l’association brumathoise d’art du cirque « Les troubadours » participera aux championnats du monde de monocycle cet été à Grenoble. Depuis des années, ils tentent de faire découvrir la pratique à Brumath en faisant la jonction entre art du spectacle et sport de compétition.

0
1503

Cette coupe du monde à domicile était attendue. Pendant douze jours, du 22 juillet au 02 août, plus de 2000 amateurs et professionnels du monocycle s’affronteront sur des épreuves très différentes. 35 pays se départageront férocement autour de courses de vitesse, de marathons, d’exercices techniques ou de performances artistiques, en sport d’équipe ou en individuel. À Brumath, on prévoit d’y envoyer une vingtaine de membres du club de monocycle des Troubadours, pleins d’espoirs pour leur réussite en compétition.

Passer du loisir au sport

Marion fait du monocycle depuis une quinzaine d’années. Elle concourt et participe activement au développement du club, dont elle est actuellement vice-présidente. Elle nous raconte qu’à la base, comme beaucoup d’autres pratiquants, les membres fondateurs de la section viennent tous de l’art du cirque .

« Ça part de 3 ou 4 personnes qui se sont dit qu’on pourrait peut-être faire autre chose que du spectacle », confie-t-elle. « On a alors découvert qu’il y avait beaucoup d’épreuves de monocycle, comme le monobasket (un sport au nom évocateur), qui est très vite devenu notre cheval de bataille. La France est d’ailleurs le seul pays au monde à posséder une ligue de monobasket ».

Chaque année, le club organise justement un tournoi qui fait partie de la ligue. Le prochain aura lieu les 25 et 26 avril dans le gymnase du collège et au centre omnisport de Brumath.

La compétition monocycle

En plus de ses matchs de monobasket, l’équipe participe à la coupe de France depuis 2009. L’an dernier, ils ont rapporté 41 médailles avec 21 compétiteurs. Depuis quelques années, la Commission nationale de monocycle participe activement à l’organisation de ces championnats de France, institutionnalisant toutes ces épreuves. L’association partage avec eux un objectif : détacher l’image du monocycle de celle du clown de cirque.

Cette année, c’est seulement leur second mondial. Dans cette compétition, c’est chacun sa spécialité : « les Japonais et les Allemands sont toujours les meilleurs en freestyle, ils n’oseront jamais faire de monobasket, terrain de prédilection des Français ». Alors pour cette édition des mondiaux, l’équipe vise un podium en monobasket, avec pour la première fois des formations juniors et séniors.   

Pour suivre l’actualité et l’évolution de l’équipe, n’hésitez pas à les suivre sur Facebook ou sur : www.les-troubadours.fr.