A sa fondation en 1924, la Gallia s’appelait le Cercle catholique Saint-Gall Weitbruch, elle était principalement dédiée à la gymnastique. Au fil des années, l’association a évolué. La section basket-ball n’est apparue qu’en 1937. À cette époque, les premiers joueurs s’entraînaient en extérieur. En 1973, sous la présidence de Gérard Fuchs, un projet de construction de salle a émergé. Pour lui donner vie, le comité s’est mobilisé et a contracté un prêt. Les travaux ont commencé en 1975 : « Les bénévoles se réunissaient les samedis pour avancer sur la maçonnerie. La salle a pu accueillir ses premiers entraînements en 1977. Elle n’a été inaugurée qu’en 1982. J’étais déjà là ! », se souvient Pascal Kleck, vice-président, chargé de l’événementiel, au comité depuis 40 ans. En 2018, face à la hausse des coûts des énergies, le hall a été cédé à la ville, qui a accepté de prendre en charge son entretien et sa mise aux normes.
Un centenaire à fêter
L’ASC Gallia Weitbruch, qui compte aujourd’hui près de 180 licenciés, a décidé de célébrer son centième anniversaire. Le premier événement d’envergure a été une marche gourmande, organisée en avril : « Près de 500 personnes y ont participé, c’était une belle réussite ».
L’autre grande festivité sera le week-end du centenaire, le 31 août et le 1er septembre : « Nos équipes joueront des matchs amicaux, et nous accueillerons aussi deux matchs de gala ». Le samedi soir à 19h30, l’équipe fanion masculine de la Gallia affrontera Sélestat (N3). Le dimanche à 17h, les féminines du BCNA (N1) seront opposées à Geispolsheim (N1) : « Nous avons aussi prévu une cérémonie officielle, des olympiades pour les jeunes, une tombola avec de nombreux lots à remporter et même de quoi se restaurer ».
Après 100 ans, l’ASC Gallia Weitbruch se porte bien, « mais il faut faire attention », prévient Thomas Neth, le président. « Nous ne devons pas nous reposer sur nos lauriers. Il faut innover, et ne pas uniquement se contenter de ce qui fonctionne », ajoute-t-il. De plus, au sein des bénévoles, la jeunesse semble prendre le relais : « Quand on les sollicite, ils répondent présents ». Le club pourra toujours compter sur des bénévoles investis comme Claude Helmer, le cuisinier, « qui est un pion essentiel », ou encore Danielle, qui gère les équipes de jeunes. Dans cet ensemble, la commune de Weitbruch joue un rôle essentiel : « Elle nous soutient et nous la remercions. Elle fait beaucoup pour nous », conclut le président.