Wintershouse – Un commerce ouvre : du pain béni pour les habitants

Un commerce de proximité s’ouvre, et c’est tout un village qui se réjouit : Grégory Kupferle, boulanger à Haguenau, a établi son dépôt de pain, salon de thé et épicerie au cœur de Wintershouse.

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Grégory Kupferle, le patron, et Sandra qui accueille les clients au comptoir et au salon de thé. / ©SB

Depuis le 24 janvier, devant la grande maison communale blanche et grise entre école et église à Wintershouse, « il y a une file jusque dehors, les gens viennent aussi des villages environnants, c’est incroyable ! » s’enthousiasme la maire, Christine Ott-Dollinger. Au siècle dernier, deux cafés existaient, et même si un restaurant est ouvert, le conseil municipal souhaitait « transformer un logement communal en commerce de proximité », avec l’aide financière de l’État et de la CEA, qui « ont compris l’enjeu pour la commune ».

L’objectif était quadruple : « Améliorer la qualité de vie des habitants, proposer un lieu de rencontre, augmenter l’attractivité de la commune et répondre aux préoccupations environnementales en restant local ». Avec quelque 900 habitants, et à seulement 7km de Haguenau, « Wintershouse est un village dynamique où les gens construisent », poursuit la maire. Mais surtout, « Grégory Kupferle voit les choses comme nous, il va s’adapter aux besoins des gens ».

Épicerie fine locale

Les horaires du commerce conviennent d’ailleurs à la majorité : tous les matins y compris samedi et dimanche (sauf le mercredi) et le soir, pour acheter du pain frais ou des produits traiteur au retour du travail. Boulanger de formation, Grégory Kupferle fabrique « le pain, les viennoiseries et les plats de grand-mère à Haguenau, la pâtisserie vient de Stein à Strasbourg ». L’été, il envisage de mettre une terrasse en plus des deux tables et banquettes à l’intérieur. « On fera des soirées tarte flambée ou pizza », projette-t-il. Des glaces sont prévues aussi, et une épicerie fine locale, avec « le miel de Wintershouse, le café Rasco ou les confitures bio ».

À 39 ans, le Bischwillerois d’origine qui a failli tout plaquer à 23 ans pour être DJ, cherche à se développer encore plus : « J’ai été surpris par le débit ici, je vais embaucher un boulanger et ouvrir une autre boutique encore ! » De quoi alimenter les conversations et donner aux habitants le stammtisch dont ils rêvaient.