Wissembourg – Rapprocher les administrations du public

La Maison des associations de Wissembourg s’est dotée depuis le 3 janvier d’un guichet France Services, où deux animatrices reçoivent quotidiennement le public et solutionnent les démarches administratives.

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La Maison des associations accueille le guichet France Services. / ©DR

Les zones rurales et les quartiers prioritaires retrouvent la proximité des services CPAM, retraite, Pôle Emploi, CAF, impôts, etc avec l’ouverture de 1745 guichets uniques sur le territoire national. Après Brumath, Durrenbach et Bischwiller, Wissembourg a obtenu son label mi-janvier et va pouvoir apposer la signalétique France services. « Tout l’enjeu est d’habituer les gens à aller dans cet espace, estime Laurent Pfaadt, le directeur général des services de Wissembourg. Avant, ils se rendaient à la mairie ou à la comcom pour des demandes qui n’étaient pas de notre ressort ».

« Les fondamentaux du service public de proximité »

Avec deux agents affectés au guichet, « on en revient aux fondamentaux du service public de proximité », estime-t-il. Maïté Bourrelier, de la mairie, et Fanny Buchert, de la communauté de communes, se sont portées volontaires et formées aux différents opérateurs. Elles reçoivent le public au téléphone (03.67.70.74.57) ou en personne au 2 rue du Tribunal, du lundi au mercredi de 9h à 12h et de 14h à 18h, le jeudi de 9h à 12h et le vendredi de 9h à 12h et de 14h à 16h. Des bornes en libre accès sont également disponibles, le tout évitant « la croix et la bannière des déplacements en voiture et de la prise de rendez-vous », souligne Maïté Bourrelier.

Pour l’instant, la majorité des demandes concerne « les retraites, mais aussi une carte grise, des impressions d’attestations CAF ou Sécu, des créations de comptes en ligne, et une demande de juriste, relève Fanny Buchert. Le but de la démarche est de les accompagner, on essaie toujours de les faire s’installer devant l’ordinateur ».

Un rendez-vous peut durer deux heures, et toutes les tranches d’âge sont concernées. « Parfois on les rassure simplement, comme envoyer un mail sans faire de bêtise, jusqu’à ce qu’ils soient autonomes ».