Maxi Flash : Quelles sont les avancées concernant la Ligue d’Alsace ?
Michel Aucourt : Nous avons été reçus par Amélie Oudéa-Castéra, la ministre des Sports, à Paris. Des représentants du District d’Alsace de football, de la Ligue Grand Est, de la FFF, de la Collectivité européenne d’Alsace et des parlementaires étaient présents pour une réunion de concertation sur la Ligue d’Alsace. J’ai pu présenter ce projet devant tout le monde. Le dossier est très factuel, avec des éléments concrets, qui ont permis à la ministre de proposer un nouveau rendez-vous en janvier. Pour nous, il y a un impératif : la Ligue d’Alsace de football doit être au centre des discussions. Tout débat dans lequel on l’exclurait ne nous intéresse pas. La question n’est plus de savoir si l’Alsace aura une ligue de football, mais quand. Il y en aura une, c’est certain.
Quelles sont les projections ?
Aujourd’hui, il y a, de la part du gouvernement, mais aussi de la FFF, une crainte que l’Alsace puisse entraîner un effet domino, et que les instances aient d’autres sollicitations dans d’autres régions de France. En janvier, peut-être qu’un calendrier de mise en place pourrait voir le jour. Bien sûr, il y aura des étapes. Nous avons mis près de huit mois à « tricoter » ce Grand Est. On va sûrement mettre six bons mois pour faire le chemin inverse. Ça ne se fera pas du jour au lendemain. Je penche pour un lancement en 2024.
Quelle est l’actualité du District ?
Nous avons plusieurs chantiers en cours. Dans un premier temps, il y a la structuration du territoire. Nous cherchons à décentraliser notre comité directeur sur l’ensemble du District. Aucune décision qui impacte le football alsacien ne doit être prise sans la consultation des clubs. Sur le plan sportif, dans un second temps, nous nous sommes rendu compte que sur les cinq dernières années, les effectifs masculins séniors ont régressé de 5 % et les féminins ont augmenté de 30 %, dont 20 % chez les jeunes filles. Il faut qu’on s’intéresse en priorité aux écoles de football féminines. Le foot loisir est aussi un chantier à prévoir.
La Coupe du monde approche…
Sur le papier, malgré les joueurs qui disparaissent chaque week-end, nous avons la meilleure équipe du monde. Après, est-ce que la sauce va prendre ? Est-ce que les nouveaux vont pouvoir se hisser au niveau ? Une place en demi-finale ou en finale serait une belle performance pour moi. Quand on a été champion du monde, c’est toujours dur de reconfirmer derrière.
L’info en plus
Le mardi 15 novembre, la Nef de Wissembourg organise une soirée football. Un tournoi aura lieu de 17h30 à 19h. Dans la foulée, Léa Girardet et Julie Bertin proposeront une pièce de théâtre, Le Syndrome du banc de touche, un parallèle « drôle et touchant » entre la vie de comédienne et le quotidien de footballeurs remplaçants, « une déclaration d’amour à la lose ».
