Maxi Flash : Que dire de cette saison historique ?
David Weber : L’objectif était le maintien, mais surtout jouer le mieux possible et finir le plus haut possible. Finalement, nous avons majoritairement passé cette saison au chaud, dans le TOP 3. Après 22 journées, nous avons gagné 16 matchs et nous en avons perdu 6. L’équipe termine 5e, mais à égalité de points avec le troisième et le quatrième. Nous ne nous attendions pas à une si bonne réponse des filles. Nous sommes heureux de dire que nous avons réussi à vaincre les équipes qui sont devant nous au classement. De plus, les défaites étaient loin d’être des matchs à sens unique, avec beaucoup d’écart de points. Cinq des six défaites se terminent avec 3 ou 4 points d’écart. Dorénavant, nous n’imaginons même plus une possible descente de N1 à N2.

Qu’est-ce qui explique cette belle performance ?
Notre style de basket était impressionnant. Jamais de la vie je ne pouvais imaginer que nous allions jouer comme ça. Les filles se sont approprié ce jeu, alors qu’il est loin d’être simple : c’est admirable. Nous avons conservé notre identité défensive, ce qui fait écho à nos valeurs d’abnégation, de combativité et de remise en question. Offensivement, nous avons franchi un vrai stade. Mais ce qui a fait notre force cette année, au-delà du basket, c’est la cohésion d’équipe. Nous avons réussi à créer une dynamique autour de l’équipe. La salle était pleine à chaque rencontre, du jamais vu auparavant. Le dernier match était le plus impressionnant de tous. Si les tribunes du bas avaient été sorties, elles auraient été pleines à craquer.
Êtes-vous déjà tournés vers l’année prochaine ? À quoi s’attendre ?
L’idée est de monter crescendo, de nous développer sportivement. Le noyau du groupe sera encore présent la saison prochaine. Nous tournerons encore une fois avec un groupe de huit joueuses, accompagnées de deux jeunes, des partenaires d’entraînement. L’année prochaine, nous serons prêts si une montée en Pro B devait se profiler, bien que nous l’étions déjà cette année. Ici, il y a de réelles ambitions. Il y a un territoire que nous pouvons « emmener » loin.