mardi 10 décembre 2024
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Alcedo, les cosmétiques made in Alsace

La marque, spécialisée dans les cosmétiques, a été fondée en 2021. Les produits d’Alcedo ont la particularité d’être fabriqués à base d’eau minérale naturelle de Niederbronn-les-Bains. Aujourd’hui, les cosmétiques sont présents dans le commerce et l’entreprise développe de nouvelles gammes.

L’idée a germé dans l’esprit de Maud Steininger alors qu’elle était en voyage au Costa Rica : « Là-bas, j’ai commencé à me former, explique la créatrice d’Alcedo. Ce n’était rien de professionnel et c’était encore loin d’être un projet de reconversion. C’était plus pour mon plaisir personnel ». Mais en rentrant en France, Maud s’est lancée : « J’ai enchaîné des formations auprès d’un pharmacien et d’un toxicologue, mais aussi des stages en parfumerie. Pendant un mois, j’étais chez un savonnier majorquin pour acquérir la pratique et le savoir-faire ». En juin 2021, elle a lancé sa microentreprise, Alcedo. L’entrepreneuse a alors développé une gamme de produits fabriqués principalement avec des matières premières issues de l’économie locale. Aujourd’hui, Maud Steininger est seule sur le projet. Elle s’est installée dans un petit laboratoire situé à Niederbronn-les-Bains, d’où elle utilise l’eau minérale de la source Celtic.

Le bilan de l’année

Après un an d’activité, les produits Alcedo sont disponibles dans une quarantaine de points de vente, type Naturalia, Biocoop, des pharmacies et même dans des épiceries indépendantes. L’entreprise enregistre un chiffre d’affaires de 50 000 €.

L’année était très dense pour Maud : « Après un financement participatif à succès, j’ai obtenu une labellisation bio en février. J’ai aussi participé au concours du meilleur produit bio de l’année, dont j’ai été lauréate ». Si elle a été aidée par une stagiaire de l’université de chimie de Mulhouse pour élaborer de nouvelles gammes, Maud est seule, que ce soit à la production, à la fabrication et à la commercialisation. En 2023, elle aimerait doubler son chiffre d’affaires pour déménager son laboratoire dans des locaux plus grands, mais aussi pour recruter. Maintenant, Maud Steininger travaille avec l’université de chimie de Mulhouse afin de réaliser une étude pour prouver la qualité de l’eau minérale Celtic dans les cosmétiques : « L’idée est de pouvoir revendiquer ses bienfaits dans les prochains produits que je sortirai », conclut l’entrepreneuse.

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