BMW Série 1: un bond en avant

En adoptant les bénéfices de la traction, tout en gardant sa fameuse transmission intégrale X Drive pour ses motorisations sportives, la nouvelle Série 1 s’offre une meilleure habitabilité ainsi qu’un restylage intérieur et extérieur.

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La grande nouveauté de ce nouvel opus de la star du constructeur bavarois est bien son passage au mode traction, l’abandon du moteur 6 cylindres et l’exclusivité des 5 portes.

Cinq portes uniquement

La Série 1 récupère la plateforme de la Série 2 et de la Mini Countryman avec implantation transversale du moteur, capable de recevoir une hybridation légère ou totale. Désormais disponible uniquement en 5 portes, elle garde à peu près la même longueur en perdant 5 mm (4 m 319), mais prend de la hauteur avec 13 mm en plus à 1 m 434 et surtout s’élargit avec 34 mm supplémentaires à 1 m 799. Avec 2,670 m, l’empattement est plus court de 20 mm que sur la deuxième génération. Les passagers sont les principaux bénéficiaires de ce gain d’espace et le volume du coffre à bagages de 380 litres atteint 1 200 litres lorsque les sièges arrière sont rabattus. Le poste de pilotage est comme toujours chez BMW parfaitement conçu avec un écran tactile central de bonne taille, orienté vers le conducteur qui n’a pas à quitter la route des yeux. Toutes les informations sont aussi accessibles depuis le combiné numérique d’instrumentation ou l’affichage tête haute couleur qui fait son apparition en option. Côté ambiance, des baguettes décoratives rétroéclairées rehaussent la nouvelle planche de bord au design un peu trop géométrique à notre goût ainsi que les panneaux de portes. Quant au style extérieur, avec un capot court affichant une double calandre marquée par des haricots XXL et une ceinture de caisse plus importante, la voiture semble toujours prête à bondir en avant. À l’arrière, les feux horizontaux à LED avec une signature en L renforcent l’effet visuel dynamique de la ligne d’épaule.

Trois diesels et deux moteurs essence au lancement

La gamme de motorisation comprend des moteurs trois et quatre cylindres. En diesel, la gamme de puissance s’étend du bloc 3 cylindres de 116 ch de la BMW 116d aux 4 cylindres 2 litres décliné en 150 ch (118d) et 190 ch (120d x Drive). En essence, la proposition s’étend du 3 cylindres 1,5 litre de 140 ch (118i) au 4 cylindres 2 litres de 306 ch (M135i x Drive). Les moteurs à essence sont équipés d’un filtre à particules comme les diesels, qui reçoivent en plus un catalyseur-accumulateur de NOx et un dispositif de réduction catalytique sélective.

Les 116d, 118d et 118i sont couplés de série à une boîte manuelle six rapports. En option, les 116d et 118i peuvent recevoir une boîte à double embrayage Steptronic à sept rapports. La boîte Steptronic huit rapports en option sur la BMW 118d est de série sur la 120d x Drive et sur la M135i x Drive. La Série 1 est dotée en série ou en option selon le degré de finition des nombreuses aides à la conduite en service sur les modèles haut de gamme de la marque dont l’assistant de marche arrière (Auto-reverse), qui mémorise les derniers mouvements du volant réalisés en marche avant à une vitesse maximale de 36 km/h et les restitue fidèlement en marche arrière sur une distance de 50 m à une vitesse maximale de 9 km/h. Disponibles en option aussi, le smartphone comme clé de contact et le BMW Intelligent Personal Assistant, système d’intelligence artificielle capable d’expliquer pratiquement toutes les fonctions de la voiture, après avoir activé le système avec la commande « Bonjour BMW ».

Toujours aussi agile

« Et sur la route ? », nous direz-vous. Eh bien, lors de nos essais des différents modèles sur les routes pentues et torturées du mont Ventoux, force a été de ne rien trouver à redire à cette nouvelle Série 1 à traction ou intégrale. Les moteurs en diesel ou essence sont brillants, discrets et même plutôt sobres. Notre 118i 140 ch essence d’essai par exemple, lors de la montée du Ventoux menée à vive allure, s’est contentée d’un beau 8,3 l/100 km ; BMW annonçant une conso mixte de 5 l/100 km. Avec la M135i x Drive, il a fallu se contenter d’un 12,3 l/100 km, contre les 6,8 annoncés par BMW en conso mixte. Mais croyez-nous, ça a été beaucoup plus vite. Enfin, avec le diesel 116d qui devrait être le modèle le plus demandé, à allure raisonnable, nous avons pu totaliser 5,8 l/100 km, BMW indique pour sa part 3,8 l. Les deux « gros » diesels, le 118d et le 120d x Drive, annoncent respectivement 4,1 et 4,5 l/100 km et tiennent bien leurs promesses avec des scores supérieurs d’environ 2 1 lors de notre test pas du tout conforme à ceux d’un parcours mixte.

En transmission intégrale, les sensations sont toujours là avec une sportivité exacerbée. Pour les modèles à traction, une technologie maison nommée ARB permet de limiter le patinage des roues avant grâce à un répartiteur de couple dont le calculateur est intégré directement à l’unité de contrôle du moteur, et non pas dans le calculateur du système de contrôle dynamique de stabilité. Résultat : une meilleure efficacité au démarrage, surtout sur sol glissant, et dans les virages où le sous-virage typique d’une traction est bien neutralisé.

Cette nouvelle Série 1 demeure bien une vraie BMW avec du caractère et une ligne dignes de ses devancières, tout en apportant plus de confort et de technologie.

Pour s’en offrir l’usage, il vous faudra toutefois dépenser au minimum 27 300€ (pas de malus avec 114 g de CO2/km) pour une 118i, 54 500 € (malus 2 300 € avec 155 g de CO2/km) pour une M135i x Drive, L’accès au diesel se fait avec la 116d à partir de 27 150 € (pas de malus avec 100 g de CO2/km). La 118 d, elle, débute à 30 200 € (pas de malus avec 108 g de CO2/km) et la 120d x Drive à 38 400 € (35 € de malus avec 117 g de CO2/km).