Coucou les amis c’est Jacky le Brumathois.
Vous le savez j’aime, bien vous raconter quelques souvenirs d’enfance d’Offendorf, mon village natal. Plus d’une fois, j’ai évoqué ma grand-mère Lucie, la maman de mon père que vous pouvez voir sur cette photo qui a presque 50 ans. Mon père me parle souvent d’elle et des choses qu’ils ont vécues pendant la Seconde Guerre mondiale, de la période où le village a été évacué et du temps où ils étaient cachés chez une famille allemande à laquelle elle a rendu hommage par la suite dans un magnifique courrier tapé sur une vieille machine à écrire, lettre que mon père a encadrée et accrochée chez lui.
En ce qui me concerne, j’ai connu une grand-mère stricte, à l’ancienne, il fallait marcher droit, mais avec un énorme cœur quand on était gentil et obéissant. Je n’ai malheureusement pas eu le temps de la connaître très longtemps, car elle était déjà âgée à ma naissance. Donc je vais vous évoquer quelques souvenirs.
Je me rappelle que mes grands-parents tenaient le restaurant le Flammestuebel, quand je rentrais de l’école je m’y rendais, ma mémé me faisait toujours une bonne tartine de beurre avec du sucre semoule, ce qui faisait un bon petit quatre heures, le tout accompagné d’une limonade que seuls les restaurateurs commercialisaient, un goût qu’on ne retrouve plus maintenant. Je me souviens aussi des petits gâteaux à la meringue qu’elle faisait au four, je n’en ai jamais mangé d’aussi bons que chez elle. On les dégustait en jouant aux dominos avec mon grand-père René. Bien plus tard, j’y ai joué avec mes enfants. En hiver, elle avait de vieux convecteurs électriques pour le chauffage, mais comme c’était une chaleur sèche, elle privilégiait le chauffage au bois dans la cheminée, alors le matin sur le chemin de l’école je m’arrêtais et lui rentrais une caisse de bois et j’avais toujours droit à une petite récompense en sucrerie, des Malabars, des Carambars, des œufs Kinder, etc. En été, il fallait ramasser les fruits à l’arrière de la maison, les mirabelles, les quetsches, les noisettes et les poires pour qu’elle en fasse des bocaux et des confitures, il y avait toujours la petite friandise pour dire merci, c’était ma mémé bonbons. Je me souviens aussi, mais c’est bien loin, de ses bonbons à la violette dans sa chambre à coucher, ils sentaient tellement bon, ils étaient délicieux. C’était une mémé à l’ancienne, une mémé formidable.
Salut Bisamme.
Jacky Wendling