Il est fort Wenger

Arsène Wenger, l’Alsacien, restera marqué à jamais par deux couleurs : le rouge et le blanc. Les couleurs de l’Alsace, bien sûr, mais aussi celles d’Arsenal, le club d’une vie.

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 » Ma vie en rouge et blanc », c’est le titre de cette biographie événement, sortie il y a quelques jours aux éditions Lattès. Rouge et blanc, l’Alsace, Arsenal, mais aussi l’AS Nancy-Lorraine, qui lui a offert son premier banc d’entraîneur et l’AS Monaco qui lui a permis de remporter son premier titre d’entraîneur champion de France.

Personnage fascinant à écouter, Arsène Wenger l’est tout autant à lire. Un plaisir délectable à se plonger dans cette histoire, et les petites anecdotes qui auront jalonné un parcours phénoménal. Le petit Arsène se remémore d’emblée ce village de Duttlenheim, « un village d’agriculteurs où le cheval était roi. Il y avait aussi trois forgerons. Il n’y en a plus aujourd’hui. »

Comme pour rappeler que le football aussi a changé, et qu’il a su s’adapter. Qu’il a su transformer un bourrin en pur-sang racé, les Gunners d’Arsenal en l’occurrence. Et quand on lui demande, lors de son passage à la librairie Kléber, ce qu’il garde de ses années au Racing : « Ce qui me reste, c’est l’enthousiasme de la population, les entraînements au stade où il y avait 2 à 3000 personnes. L’Alsace stoppait quand le Racing jouait. » Et nous on stoppe quand Arsène parle.