Mercedes Classe C, un concentré de classe

Pour la 6e génération de la Classe C, Mercedes a puisé dans sa Classe S tout ce qu’il faut pour en faire une nouvelle référence du segment.

0
109
La Classe C grandit de 6,5 cm en longueur, adopte les feux de la Classe S et une calandre diamantée retournée ainsi que des nervures sur le capot. / ©documents remis

Au premier coup d’œil, c’est évident, à l’intérieur et à l’extérieur de cette nouvelle Classe C, tout est nouveau et surtout très inspiré de la Classe S.

Plus grande et plus imposante

La grille de calandre étoilée a été retournée, positionnant le côté large en bas, tandis que le capot est désormais garni de nervures, le tout contribuant à une face plus musclée. Les phares, qui peuvent recevoir en option le Digital Light, ont le même dessin que ceux de la Classe S. À l’arrière, les optiques en forme de goutte d’eau en deux parties débordent désormais sur le coffre. Enfin, la voiture s’allonge de 6 cm, pour atteindre 4,75 m (4,80 m en pack AMG Line), gagnant en habitabilité, notamment aux places arrière avec 2,5 cm d’empattement supplémentaire pour accueillir confortablement trois grands gabarits sur la banquette arrière. Le coffre reste équivalent à la version précédente avec 450 litres.

Habitacle ultramoderne

À l’intérieur, l’influence de la très grande sœur saute aux yeux avec les deux énormes dalles numériques livrées de série de 11,9 pouces au centre et de 12,3 pouces derrière le volant. Cette dernière est paramétrable grâce aux petites touches tactiles hypersensibles du volant qui s’avèrent difficiles d’usage. L’écran central offre certainement ce qui se fait de mieux avec l’affichage de la réalité augmentée pour le guidage et une assistance vocale précise et très réactive. La planche de bord, tournée de 6 degrés vers le conducteur, est ornée d’aérateurs qui sont désormais carrés avec des angles arrondis et plusieurs types d’inserts décoratifs sont disponibles pour personnaliser l’habitacle. Et bien entendu, toutes les aides à la conduite et à la sécurité possibles et imaginables, dont un système de conduite semi-autonome asservi au GPS ultra-performant, sont disponibles.

À l’arrière, les feux sont désormais horizontaux et en deux parties.

Moteurs électrifiés et châssis précis

Au lancement, la Classe C n’est proposée qu’avec deux 4 cylindres micro-hybridés : un essence de 1,5 l développant 204 ch et 300 Nm, et un diesel 2,0 l de 200 ch fournissant 400 Nm. La micro-hybridation 48 volts, intégrée à la boîte de vitesses automatique à neuf rapports, apporte 20 ch et 200 Nm. Un plus très appréciable lors des démarrages et dans les relances. Les deux motorisations affichent toutes les deux un 0 à 100 km/h en 7,3 secondes, compte tenu du surpoids du diesel avec 1 755 kg contre 1 650 kg pour l’essence. Lors de nos essais sur les routes pyrénéennes entre Pau et Biarritz, notre préférence est allée nettement au diesel pour son agrément de conduite grâce à son couple et sa discrétion (eh oui !), par rapport à l’essence qui demande toujours d’aller chercher le meilleur haut dans les tours. De plus, le diesel garde l’avantage de la consommation avec 4,9 l/100 km (contre 6,3 l/100 km) et des émissions de CO2 moindres (130 g/km, contre 143 g/km) et donc un malus neutre.

En revanche, la boîte 9G-Tronic privilégie la douceur plutôt que la sportivité, même en mode manuel avec des rapports un peu longs. Le freinage, lui, pourrait être plus direct, plus incisif. Dans un avenir proche, un diesel de 163 ch sera aussi proposé ainsi que des versions à hybridation rechargeable et un modèle à transmission intégrale 4 Matic. Les tarifs de la nouvelle Classe C débutent à 49 550 € avec la C 200 et 52 950 € pour la C 220d.