Maxi Flash : Laurent Bayart, qui êtes-vous ?
Laurent Bayart : J’écris depuis plus de 40 ans. J’ai publié dans tous les domaines : des romans, des récits sportifs parce que j’apprécie le cyclisme, des nouvelles, des récits et même de la poésie. J’aime bien toucher à tout. Je suis curieux et observateur. J’aime aller à la rencontre des autres, raconter des petites histoires.
Vous êtes né à Strasbourg, vous êtes attaché à l’Alsace ?
Oui, j’habite toujours à Mundolsheim et j’ai écrit beaucoup de textes sur Haguenau. J’aime beaucoup la région.
En août dernier, vous avez publié Le monde distant de nos baisers perdus et autres effleurements, composé de petites nouvelles sur le monde actuel. C’est le monde d’aujourd’hui ?
Oui. Celui dans lequel on vit. Ce sont des chroniques du monde contemporain où j’évoque notamment la pandémie. Elles ont d’abord été postées sur mon site puis j’ai décidé de les compiler dans mon livre. Elles sont écrites avec beaucoup d’humour, de distance et d’ironie. Je veux apporter un peu d’espoir à mes contemporains. Depuis 2020, on est dans un monde de la distance, du sans contact, comme les cartes de crédit. Ça pèse sur les rapports. J’y raconte l’instant, la seconde qui passe et le bonheur de vivre. Je veux partager des moments d’émotion. L’écriture et l’art, c’est aller vers les autres.
Quels sont vos projets en cours ?
Le 17 décembre, je serai de passage à la bibliothèque de Mundolsheim pour faire une lecture musicale de Noël. Je serai accompagné par deux virtuoses de l’accordéon. Je prépare aussi un livre avec le photographe Alain Tigoulet. Il a fait de très belles photos de la Dordogne. J’ai écrit sur ces photos, j’ai eu un coup de foudre. Le livre sera baptisé Voyage en Périgord. Nous avons prévu plusieurs rendez-vous, notamment le samedi 12 février à Remiremont où j’en ferai une lecture et une présentation. Je serai aussi à la médiathèque de Mundolsheim le 5 mars pour faire une lecture au public.
