Lancé en 2019, le SUV e-2008 s’offre une cure de jouvence tant stylistique que technique pour revenir au premier plan de son segment.
Nouvelle signature lumineuse
Quatre ans après son lancement, l’e-2008 se refait une beauté en jouant surtout sur sa signature lumineuse avec désormais trois griffes à l’avant et à l’arrière. Globalement, la ligne du SUV compact Peugeot 100% électrique semble avoir gagné en puissance avec une calandre élargie et bombée, dont le dessin s’étire vers l’extérieur, et des feux LED redessinés.
À l’arrière aussi, outre les trois griffes, le design des feux LED semble élargir la silhouette et on note l’apparition du nom « Peugeot » en toutes lettres au niveau du bandeau en lieu et place du logo.
Intérieur revu et corrigé
Dans l’habitacle, le constructeur s’est appliqué à améliorer l’ergonomie du poste de conduite. Il reste cependant fidèle au Peugeot i-Cockpit avec son petit volant compact à commandes intégrées. Si la version Active se contente d’un tableau de bord analogique, dans les versions Allure et GT, tout est numérique. L’écran central tactile à affichage entièrement personnalisable passe à 10 pouces et, selon les versions, dispose de la navigation TomTom, d’Apple CarPlay et Android Auto sans fil. Au centre de la planche de bord, on dispose toujours d’une série de touches de raccourcis d’accès aux différentes fonctions de l’auto ou de l’infodivertissement. Dans la console centrale, un chargeur par induction plus puissant qu’avant est disponible ainsi qu’un port USB-A et trois USB-C. Enfin, l’e-2008 dispose toujours d’un équipement complet de technologies d’aide à la conduite.
Un moteur français
Plus significatif encore que le travail sur le style et l’équipement, celui effectué sur la motorisation et la batterie remet vraiment l’e-2008 au goût du jour. Il bénéficie aujourd’hui d’une nouvelle génération de moteur électrique, né d’une collaboration entre Stellantis et Leroy-Sommer, et fabriqué en France chez E-Motors. Sa puissance maximale progresse de 15 %, passant de 100 kW/136 ch à 115 kW/156 ch, mais le couple reste le même à 260 Nm. Au volant, même si les relances restent franches, on n’a pas vraiment l’impression d’avoir gagné en puissance. Malgré tout, dès qu’on lui demande un effort, il répond beaucoup mieux qu’auparavant comme nous avons pu le constater lors de notre essai sur les routes de montagne aux environs de Malaga, en Andalousie, ainsi qu’en ville ou sur voies rapides.
Une bonne autonomie
Côté batteries, la puissance totale augmente aussi, passant de 50 kWh à 54 kWh (48,1 utiles). Cette nouvelle combinaison moteur-batteries permet de porter l’autonomie en cycle mixte WLTP à 406 km contre 345 km auparavant. Trois modes, jouant sur la puissance délivrée comme sur quasiment toutes les autos électriques, sont proposés (Éco, Confort ou Sport) pour adapter la conduite au contexte de la circulation. Au terme de notre parcours d’essai de plus de 200 km, nous avons totalisé un très surprenant 13,5 kWh/100 km sans avoir pourtant ménagé notre auto et en roulant la plupart du temps en mode normal avec 109 ch et 220 Nm disponibles et en mode sport (156 ch et 260 Nm). Il faut dire que durant les nombreuses descentes qui jalonnaient notre parcours, l’utilisation du mode B qui force le freinage régénératif s’est montrée très efficiente. L’e-2008 reste un SUV plutôt typé famille que sportif avec un comportement routier rassurant et confortable grâce à une excellente suspension, un train avant et une direction précis. Pour la recharge, l’e-2008 est un peu chiche avec un chargeur embarqué monophasé de 7,4 kW de série. Une version triphasée de 11 kW est disponible en option à 400 €. Pour passer de 20 à 80 % sur une borne rapide de 100 kW (puissance maxi), il faudra rester branché 30 minutes, 4h40 avec un wall Box de 7,4 kW et 11h10 sur une prise domestique de 3,2 kW. Les tarifs du nouvel e-2008 débutent à 41 600 €. Notre version d’essai GT montait à 45 100 €, la version intermédiaire Allure étant à 43 400 €. Pour ceux que ces tarifs effraient, le modèle 136 ch reste disponible à 40 150 €.