Rosheim – Guy Riss : « J’ai toujours aimé faire le clown »

Passé par le théâtre alsacien et même la télévision, l’humoriste rosheimois Guy Riss contribue pleinement depuis plus de vingt ans aux revues de la Choucrouterie. Aujourd’hui, il prépare son nouveau one man show et pense déjà à sa participation prochaine au premier festival d’humour de sa ville d’origine.

0
377
Quel a été votre parcours ?

Guy Riss : Comme remarques sur mes bulletins, les professeurs écrivaient toujours que j’amusais la galerie. Depuis petit, j’ai toujours aimé faire le clown. C’est au lycée Freppel d’Obernai que je suis tombé sur Pierre Diependaële qui, à l’époque, était à la tête du Théâtre du Marché aux grains. Je l’ai intégré et j’ai joué plusieurs pièces à ses côtés. C’est aussi à ce moment, au début des années 80, que j’ai lancé mon entreprise de peinture. Plus tard, je suis passé par un cabaret qui s’appelait « Le Petit Canaillou». Ensuite, après avoir travaillé avec ma société à France 3 Alsace, j’ai été embauché pour animer une émission qui passait le samedi soir et qui s’appelait « Guygess siner Migges », ce qui est devenu mon one man show plus tard. C’était beaucoup de travail et j’ai arrêté après un an. J’ai sévi pendant cinq ans au théâtre alsacien de Strasbourg et c’est là-bas que Roger Siffer, que j’avais déjà rencontré lors de travaux de peinture dans son restaurant, m’avait remarqué sur scène. À cause de mon agenda et de mes engagements, Roger a dû revenir trois fois à la charge pour que j’intègre la troupe de la Choucrouterie.

En plus de votre entreprise et des revues de la Chouc’, vous avez lancé votre propre one man show…

GR : Oui, je l’ai lancé en 2015. Il était intitulé « Em Guygess siner Migges ». Je l’ai joué jusqu’à l’année dernière, où j’ai donné la dernière représentation au Musée Würth d’Erstein. Aujourd’hui, je suis en pleine préparation et répétition pour mon nouveau spectacle qui s’appellera « Em Guygess siner Migges 2, le chaînon manquant ». Dedans, j’explique que la vie sur Terre est apparue dans la forêt de Rosheim. Je commencerai à le jouer du 9 au 14 mai à la Choucrouterie à Strasbourg, tout pile une semaine avant le festival d’humour de Rosheim.

Qu’avez-vous prévu pour « La Rose qui rit », le premier festival d’humour de Rosheim ?

GR : Je ne proposerai pas mon nouveau spectacle parce qu’il est trop long. Mais avec Arthur Gander et Sébastien Bizzotto, avec qui j’organise le festival, je proposerai quelques sketchs.