La Ville a récemment acquis la collection Wentzel, vous vous êtes inspiré de l’actualité ?
Renaud Weisse : Oui, même si on y réfléchissait avant, car le nom est connu à Wissembourg, on sait qu’il a fait des images, mais pas beaucoup plus. Habituellement on choisit une période de l’histoire, mais rarement une personne, ça devient une espèce de biographie romancée… On n’est pas dans une reconstitution historique, mais dans une évocation, c’est un spectacle inspiré de faits réels théâtralisés.
Le spectacle se divise en trois parties, dont une déambulatoire, et revient sur l’histoire de la lithographie…
Renaud Weisse : Cela commence avec la création de l’imprimerie par Jean-Frédéric Wentzel, contre l’avis de tout le monde en 1830, à sa fermeture un siècle plus tard. Il s’avère qu’il était visionnaire et avait le sens de l’entreprenariat… La lithographie, c’est l’ancêtre des médias, et cela permet d’aborder tous les aspects de la vie quotidienne. La saga Wentzel, avec la concurrence, l’espionnage, c’est un peu Dallas ! Lors de la déambulation, les saynètes évoquent la vie au Second Empire, au marché, à l’école…
Tous les membres d’Ex Nihilo ont-ils un rôle ?
Renaud Weisse : Une cinquantaine de bénévoles seront acteurs et figurants, et une trentaine en coulisse. Tout est fait en interne, de l’écriture des textes à la technique, la centaine de membres de 5 à 80 ans est polyvalente !
Départ au Grabenloch à 21h, adultes 13€ enfants 9€, jusqu’au 12 juillet, réservations conseillées www.exnihilowissembourg.com
