Alsace – Apolline Gentil élue Miss Pin-up Grand Est 2023

La dorlisheimoise Apolline Gentil a été élue en juin dernier Miss Pin-up Grand Est. Mordue de l’univers rétro depuis toujours, elle s’apprête à conquérir le titre au niveau national.

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A quinze ans, Apolline s’essayait déjà aux looks vintages, mais cette passion s’est particulièrement développée quand elle a vu son premier spectacle d’effeuillage des Pin-up d’Alsace : « J’ai trouvé ça incroyable et je me suis vraiment familiarisée avec cet univers et tous les aspects historiques de la mode, de la cosmétique des années 20 aux années 50 », explique la jeune femme.

Jusqu’à sa participation à la compétition Grand Est, Apolline n’avait jamais accordé beaucoup d’intérêt à tout ce qui pouvait s’apparenter à des concours de beauté. Et puis un jour elle est tombée sur la fin de l’élection de Miss Pin-up 2022 et ses proches lui ont suggéré de tenter l’expérience. Ce concours, qui existe depuis une dizaine d’années, est régi comme pour les Miss France par un comité : « La première sélection s’est faite sur candidatures en ligne avec nos plus belles photos en pin-up. Ensuite nous nous sommes rencontrés à la boutique de vêtements vintage Sweet Candy Shop à Molsheim pour que le jury choisisse les participantes », explique Apolline.

Apolline Gentil, Miss Pin-Up Grand Est 2023 / ©DR

Un concours ouvert à toutes

Miss Pin-up prône la diversité et le fait que toutes les femmes sont belles, alors la seule condition pour participer est d’être majeure et intéressée par l’univers rétro : « il n’y a ni critère d’âge, ni normes du côté de la morphologie ! Ça a permis d’avoir des profils très variés, mais ça laissait aussi planer le mystère sur les critères de sélection du jury. J’ai d’ailleurs été très surprise d’être élue, à la base je me suis vraiment inscrite pour le fun, le challenge, et pour rencontrer d’autres femmes animées par la passion », confie Apolline.

À la fin du mois d’octobre, Miss Pin-up Grand Est prendra la route pour le Sud-Ouest de la France afin de participer à l’élection nationale qu’elle appréhende un peu : « J’y vais avec mes deux dauphines et on ne sait pas trop à quelle sauce on va être mangées, mais à trois on se soutiendra », conclut-elle.