Du tic au tac #10 – Mon ami Shi Yan Li

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Coucou les amis, c’est Jacky le Brumathois. Aujourd’hui je vais vous raconter un souvenir qui m’a marqué il y a 17 ans. On est en 2006, et à l’époque je faisais pas mal de choses pour une chanteuse locale : son site web, le blog, des photos, des vidéos. Comme j’étais ami et élève du triple champion du monde de kick-boxing et savate Dominique Siegler, j’en ai profité pour la faire monter sur le ring de boxe, avec ses deux danseuses, pendant la nuit des Arts martiaux à Illkirch. Je fis la rencontre du grand maître Shi Yan Li, un authentique moine Shaolin de Shanghai qui était venu présenter son art avec les élèves de l’école de Kung-Fu de Wolfisheim. On a direct sympathisé, avec lui et ses élèves, et grâce à Arnaud le traducteur, on est devenu amis.

La première fois qu’il est venu à la maison, il a vu la photo de mon frère aîné Yves, décédé peu de temps avant, et il a sorti une sorte de chapelet bouddhiste avec des boules, il a fait une prière pour mon frère qu’il n’avait pas connu. Cela m’a surpris. À ce moment-là, j’ai ressenti un énorme respect pour lui, une grande affection. Par la suite, avec Dominique Siegler et le moine, on a organisé un repas dans un restaurant chinois de Brumath, il a été accueilli comme une superstar tellement les moines Shaolin sont respectés en Chine. Ensuite, on a participé tous ensemble au Téléthon de Hoerdt, dans la catégorie démonstration sportive. Je me souviens de ce jour, car il y avait des maîtres de karaté et leurs élèves. Lorsqu’ils ont vu le moine Shaolin sur le tatami, ils ont tous applaudi son art, ils étaient admiratifs de voir ce qu’il était possible de faire en kung-fu. La spécialité du moine était le combat au bâton et le sabre. Il nous avait également fait des démonstrations de saut et les fameux kata Shaolin. Comme j’étais boxeur savate et anglaise, j’ai une fois essayé un combat contre lui, en extérieur, au jardin des Tilleuls de Brumath, mais malgré sa petite taille et sa petite corpulence, cet homme était d’une force et rapidité impressionnantes. Quand il donnait des coups, c’était comme un coup de fouet, rapide et puissant. Avant son retour en Chine – il ne pouvait que rester un certain temps sur le territoire français – on lui a donné un sac géant rempli de peluches pour qu’il puisse les distribuer là-bas dans leurs orphelinats.Tu as marqué ma vie, donc un grand merci à toi Shi Yan Li (Xié Xié en chinois).

Jacky Djackenew