Du tic au tac #5 Les poupées d’une vie

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Coucou les amis, c’est Jacky le Brumathois. Aujourd’hui, je ne vais pas vous raconter un souvenir de famille, mais plutôt quelque chose qui concerne ma femme Nadia et qui me fascine quand je la vois faire.

Je sais que, quand elle était petite, vers l’âge de 10 ans, elle a commencé à apprendre l’art du crochet et le tricot au magasin Phildar de Brumath et que la personne qui lui a transmis tout son savoir-faire est madame Simon. À force de pratique, et avec le temps, elle a réalisé des napperons pour toute la famille, des couvertures de lit où il lui fallait des semaines de crochetage intensif, ainsi qu’un magnifique gilet blanc pour sa maman avec des roses rouges et des pétales vertes tout le long, une beauté visuelle et confortable, et j’en passe. Elle a tellement créé au fil des années que j’ai du mal à me rappeler de tout. À la naissance de nos enfants, elle a eu moins de temps à consacrer à sa passion.

Les années ont passé, mais lorsque notre petite fille Lya est venue au monde, ce fut le déclic. En voyant ce beau bébé, et en plus une fille, elle a enfin repris le crochet et le tricot, mais finis les napperons et toutes les autres choses, le moment était venu de créer une collection de vêtements de poupées et de peluches diverses pour la petite. Elle fut tellement motivée par cette naissance qu’elle fabriqua toutes sortes de tenues inédites pour qu’une fois la petite en âge d’y jouer, elle en possède des bacs remplis. De la robe de mariée à la femme pirate, l’Égyptienne, la femme hippie, la princesse ou la mère Noël, tellement de modèles que je ne pourraispas vous montrer en intégralité, juste quelques-uns ici en photo.

Chaque création est unique et incomparable, rien à voir avec les vêtements industriels qui se ressemblent partout. Je suis fasciné et admiratif, même si je suis un homme, de voir qu’avec un simple fil de coton ou de laine, elle arrive à faire de si belles choses que la petite pourra garder pour toujours. Son souhait est que le jour où Lya sera maman, elle donne toutes ces belles pièces à sa propre fille, et ainsi de suite de génération en génération. Il me tenait à cœur d’en parler, car je suis fier d’elle et de sa motivation. Une mamie à l’ancienne, une mamie de talent, une mamie remplie d’amour. Femme… Je t’aime. Salut Bisamme.

Jacky Wendling