Eschau – Constance Schaerer, au nom du père

En 2021, après avoir retrouvé une lettre de son père décédé d’un cancer une quinzaine d’années plus tôt, Constance Schaerer, originaire d’Eschau, s’est lancée dans un défi, la dernière volonté de son père : gravir les sept plus hauts sommets sur chacun des sept continents. Après le Kilimandjaro et le Mont-Blanc, elle vient tout juste de revenir de son expédition sur l’Aconcagua. Cette année, elle compte bien venir à bout de deux autres sommets.

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Constance lors de son ascension de l’Aconcagua. / ©Documents remis
Comment s’est déroulée l’ascension de l’Aconcagua ?

Globalement, elle s’est bien passée, mais elle a été très difficile. Il n’y a que 30 % de réussite sur le sommet. Avec mon équipe, on a fait face à beaucoup de vent. Certaines rafales nous faisaient même nous décaler d’un ou deux mètres. Nos sacs étaient aussi très lourds. Nous avions quinze jours d’affaires sur le dos. Heureusement, le mal des montagnes ne nous a pas trop frappés. Seule la dernière journée était un peu plus compliquée. Je pense que j’ai aussi un peu de chance. Mon corps s’adapte bien à la montagne.

L’ascension de Kilimandjaro. / ©INSTAGRAM
Votre partenariat avec l’ICANS (Institut de cancérologie Strasbourg Europe) est effectif depuis le 1er janvier 2023. Qu’avez-vous prévu dans votre collaboration ?

Chaque premier vendredi du mois, je suis en permanence à l’ICANS de 11h à 14h30. Le but est que je puisse rencontrer les enfants des malades soignés au sein de l’établissement, pour leur raconter mon histoire, mon projet et surtout leur présenter les événements qu’on propose avec l’association 7 sommets contre la maladie. Par exemple, à la SIG, nous sommes invités à tous les matchs. Le but est de les faire rêver, et que ces rêves se réalisent.

Qu’avez-vous prévu pour 2023 ?

En juillet, nous devrions aller en Alaska pour nous attaquer au Denali (6 190 mètres). En fin d’année, nous aimerions aussi nous rendre en Antarctique pour gravir le Massif Vinson (4 892 mètres). Avant de repartir, nous aimerions encore faire deux sommets à plus de 4 000 mètres d’altitude. Actuellement, j’ai tellement de sollicitations que je ne m’entraîne pas comme je devrais m’entraîner. Je passe mes journées en rendez-vous, au téléphone, à des événements de partenaires et à ceux de mon association. Je dois aussi travailler sur le reportage du Mont-Blanc qui sort le 27 février. Une avant-première sera organisée.

L’ascension de Mont-Blanc . / ©INSTAGRAM
Un mot pour l’association ?

Nous sommes à la recherche de sponsors et d’événements pour les enfants, qu’ils soient culturels ou sportifs. Si des familles sont touchées, qu’elles n’hésitent pas à nous contacter sur les réseaux sociaux. Je suis très contente de tout ça. Je fais ce que j’aime et ça me plaît beaucoup. C’est assez fou de se dire que des personnes me suivent et ont envie de m’aider. J’en suis fière.