Tous vêtus de bleu et de jaune, comme le logo qu’ils ont inventé, les treize élèves de Caroline Vix assurent aussi la communication de leur mini-entreprise. Car pour vendre, il faut faire de la publicité: « Nous n’avons qu’une heure trente par semaine, c’est peu, mais je les laisse gérer et j’ai l’impression que chacun donne son maximum », sourit la professeure. Si elle n’en est pas à son coup d’essai -des tee-shirts, des poignées de chariot ont déjà vu le jour-, les jeunes, eux, découvrent le monde de l’entreprise, avant d’approfondir éventuellement en première STMG.
Entreprendre pour apprendre
« Ce sont beaucoup de responsabilités, il faut une bonne organisation, une rigueur, dans des domaines variés comme la relation client, la comptabilité… » note Valère. Les jeunes se disent « polyvalents » : réseaux sociaux, site internet dédié, stands de vente, préparation au concours… L’action entre dans la démarche “Entreprendre pour apprendre” : en 2020, 1393 mini-entreprises avaient vu le jour. Après l’étape régionale à Colmar, le 10 mai, la classe vise une sélection européenne et travaille en plus sur une version anglaise du projet.
Lise présente le produit : « C’est une éponge qui dure 6 mois et se lave en machine à 30°C, elle est douce, elle nettoie bien et vous ferez des économies sur le long terme ». Vendue 7€ avec une lavette, le tout fabriqué par l’Esat du Sonnenhof, « elle est aussi éthique. Et 20% iront à Zado, un village de Centre-Afrique soutenu par l’Institution Ste-Philomène », appuie Sixte. Entre vente directe et commandes en ligne, les lycéens visent les 300 Ponges.
Commandes sur Facebook ou par mail lespongesisp@gmail.com.
