Hervé Floriot : « Maxi Flash affiche une belle santé »

Le PDG de Maxi Flash prend rarement la parole, mais dans le contexte actuel où certains titres de la presse écrite crient leurs difficultés, il fait le point sur la santé de votre journal d’information.

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Hervé Floriot ©Hugo Cappa
On a vu récemment que des médias de presse écrite étaient en difficulté, qu’elle est la situation de Maxi Flash ?

Maxi Flash se porte plus que bien. Je pense que, lorsqu’une entreprise traverse une période de difficulté, elle doit se remettre en cause, être agile et réactive, mais il est vrai que la hausse des coûts du papier et de l’énergie n’a pas été simple à gérer pour tout le monde. Maxi Flash a su rationaliser, et s’est même développé en ouvrant une édition dans la région d’Obernai, Molsheim, Erstein.

Mais la hausse du coût du papier n’a pas impacté le résultat ?

La hausse du papier de 20% a terriblement impacté le résultat, mais grâce à la fidélité de nos lecteurs et la confiance de nos annonceurs ainsi qu’une bonne gestion et anticipation, nous avons su traverser avec toute l’équipe l’orage sans dommage. La bonne nouvelle est que le papier retrouve des tarifs de marché cohérent avec une première baisse lors de ce premier semestre et une seconde attendue dans la deuxième partie de l’année. Nous retrouverons les tarifs pratiqués en 2020/2021.

Maxi Flash est de plus en plus présent sur le territoire alsacien !

Oui, il est très important pour nous d’être partenaire des manifestations comme Made in Alsace, le salon Jardin et plantes, l’Humour des Notes ou le Festival du houblon… Pour développer encore un peu plus notre proximité, nous avons investi dans un car-podium qui sillonne les villages d’Alsace à la rencontre des lecteurs à qui l’on propose des tours de magie et des cadeaux, mais aussi à l’occasion de marchés aux puces, messtis, fêtes populaires… Cette semaine pour la fête de la musique, le car-podium sera installé devant nos locaux à Haguenau pour une soirée très très animée, en présence de Robin Léon, DJ Jean Wine, et DJ Hoffmann qui sera accompagné par Benjamin Steinmann aux percussions.

Vous affichez un grand sourire ?

Oui, comme Maxi Flash. Nous vivons une période d’instabilité permanente, mais dans ce contexte, on construit sur des valeurs positives, et ces valeurs qui sont les nôtres se retrouvent chaque semaine dans nos colonnes, avec de l’info locale et ultra locale.

Vous avez parlé de développement, Haguenau il y a huit ans, l’ouverture d’une édition autour d’Obernai en octobre dernier, mais ce n’est pas tout ?

Oui, après nos 85 000 exemplaires autour de Haguenau, nos 64 100 autour d’Obernai, nous arriverons à Colmar avec là aussi 60 000 exemplaires distribués dans les boîtes aux lettres à partir du mois de septembre. Maxi Flash comptera trois éditions différentes, car nous tenons compte des spécificités locales. On me parle souvent de la réussite de Maxi Flash, mais pour moi la plus belle des réussites est d’être accompagné des meilleurs dans tous les domaines. Nous sommes un média indépendant, qui ne vit que des recettes publicitaires, nous ne sommes ni subventionnés ni aidés par les collectivités ni par qui que ce soit. Nous gardons notre indépendance, ce qui nous permet de réaliser un contenu qui plaît à nos lecteurs. Ce ne sont pas les aides et les subventions qui font l’audience d’un journal, mais son contenu et sa diffusion.