Soultz-sous-Forêt – À la Saline, un atelier réalisé avec trucages

En préambule de la séance de cinéma du mardi 14 juin, la Saline propose un atelier de trucages et effets spéciaux, gratuit et ouvert à tous, de 17h à 20h, dirigé par le producteur et formateur en audiovisuel de Wittersheim, Éric Schlaflang.

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Le producteur et formateur Éric Schlaflang en pleine action. / ©DR

Dans la thématique « aventurière », le film Le secret de la cité perdue diffusé à 20h pourrait servir de base à l’atelier d’Éric Schlaflang. « Je ne l’ai pas vu, mais on pourrait avoir une banque d’images sur le thème des Incas par exemple, bien que je préfère être plus large pour ne pas avoir toujours le même rendu. Les participants pourront aussi aller dans un monde western ou espace ». Enfants comme adultes et séniors sont attendus à la Saline; aussi, le contenu dépendra des participants et de leurs idées.

Techniquement, « je vais installer un écran vert, et je leur montrerai des exemples d’images montées derrière les acteurs avec l’effet trucage. Ils choisiront leur fond et improviseront ou rejoueront une scène de film, je les assisterai dans l’écriture, et nous ferons un montage dans la foulée », explique le producteur. Choix artistique, décor, accessoires, jeu, caméra, micros, montage, chacun pourra toucher à tout. « Dans le rendu, je leur montrerai comment obtenir une qualité JT pour ne pas voir le contour des personnes », ajoute le professionnel.  En fin de compte, il table sur une minute de film, dont le fichier sera offert aux participants.

Démocratiser les moyens techniques

Producteur de documentaires pour la télé et le cinéma avec sa boîte Yvoir basée à Wittersheim, Éric Schlaflang intervient tout au long de l’année en tant que formateur vidéo avec l’association strasbourgeoise Réplique. Ainsi, l’opération « Tous en salles » du réseau Est cinéma image et transmission (RECIT) a fait appel à lui pour l’étape de Soultz-sous-Forêts.  Et cela lui plaît : « La démocratisation des moyens techniques pour faire du cinéma à l’heure actuelle, ne serait-ce qu’en passant par les téléphones, est une bonne chose, comme si tout le monde pouvait toucher un rêve ».

Si le son et la compression vidéo restent problématiques selon lui pour «retravailler les images», il voit également « la sélection artistique, on ne s’improvise pas réalisateur de talent ». Pour autant, il y a énormément de débouchés, car « on est à l’époque de l’image, on en a besoin rien qu’à voir le nombre de chaînes télé et YouTube. Plus on aura d’écrans, plus il faudra d’images ». L’atelier pourrait bien susciter des vocations…